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  • Régime Dukan, le détournement : tarte aux prunes

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    Pour quoi ce titre ? Parce que d'une certaine manière, cette tarte est un hommage au nouveau régime tendance, le régime Dukan. Son secret (en autres) : l'avoine ! Et bien il y en a dans cette tarte !

    Bon, c'est bien la seule chose qui soit de régime, accessoirement, surtout si vous êtes dans une période non-fuit, mais pour les autres, tous les autres, ce n'est que du bonheur ! La simplicité même que cette tarte, qui laisse complètement s'exprimer le fruit bien mûr. Voici donc la :

    TARTE AUX PRUNES

    Pour 6, il faut :

    • 150 g de farine
    • un oeuf
    • 70 g de flocons d'avoine
    • 50 g d'amandes réduites en poudre
    • 50 g de sucre roux
    • 120 g de beurre
    • 500 g de prunes

    Préparer la pâte en émiettant le beurre coupé en morceaux dans la farine, les flocons d'avoine, 20 g de poudre d'amande, 20 g de sucre, à la façon d'une pâte brisée. Ajouter éventuellement un peu d'eau pour former la boule et envelopper dans un film fraîcheur afin de la laisser reposer une heure au réfrigérateur.

    Laver les prunes, les couper en deux et les dénoyauter.

    Préchauffer le four à 180°.

    Étaler la pâte, saupoudrer d'un peu de poudre d'amande restante, déposer les fruits face bombée contre la pâte et saupoudrer généreusement du sucre restant.

    Enfourner pour une trentaine de minutes, baisser éventuellement à 160° à mi-cuisson.

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    Remarques :

    • A réserver aux prunes TRES mûres, pour que la tarte ne soit pas trop sèche.
    • Si les fantaisies avoinesques vous ennuient, restez-en à 220 g de farine - mais le flocon d'avoine donne un petit côté croquant...
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  • Champagne ! Votez, commentez et gagnez !

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

    Il ne reste plus que trois jours pour commenter ma recette de Brie crousti-fondant et sa gelée de Champagne rosé et gagner une bouteille de champagne, puis de voter ensuite pour ma recette sur le site Champagnes de vignerons et tenter de gagner UNE CAISSE de champagne cette fois-ci !

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  • Soixante-quatre ans de la vie d'une femme (E. GUILCHER)

    Imprimer Catégories : Ma Bibliothèque... verte !

    A la fois emblème et paradoxe, telle fut Simone Signoret.

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    "Vingt-cinq ans après sa disparition, Simone Signoret reste irremplacée et irremplaçable.
    Emmanuelle Guilcher n’a cessé de l’admirer dès son adolescence : « J’avais treize ans et toute l’audace des jeunes filles timides persuadées que le monde leur appartient si elles désirent lui appartenir. Simone Signoret me fascinait. J’ai décidé de lui écrire comme à quelqu’un qui m’était familier. Simone a répondu… »

    Par la suite, Emmanuelle Guilcher a nourri sa passion pour cette femme, rencontrant ceux qui l’ont fréquentée, célèbres ou non. Après avoir recueilli plus de cinquante témoignages inédits, passé des heures à visionner de nouveau tous les films qu’elle a pu retrouver et enquêté durant dix ans sur les lieux foulés par les pas de son icône, elle retrace son parcours. Des ses débuts de comédienne dans la France occupée à la rencontre de sa vie avec Yves Montand, de Casque d’or à la Madame Rosa de La Vie devant soi, de l’oscar à « l’affaire Marilyn », de l’artiste à l’écrivain, elle relate les épreuves et les choix de cette femme engagée dans les grands combats de son temps, d’une « actrice dans son époque, un témoin sans pareil d’un demi-siècle fécond »."

    Emblème et paradoxe car emblème d'une femme engagée, ancrée dans son siècle, forte en gueule, intrépide et d'une beauté presqu'arrogante, et paradoxe d'une épouse qui accepta tout, depuis les trahisons publiques de son mari jusqu'au vieillissement le plus exhibé.

    La biographie d'Emmanuelle GUILCHER est complétement réussie. Car ce n'est ni une hagiographie, comme il y en a tant, ni une attaque à charge. Elle brosse le portrait d'une femme libre qui choisit elle même ses servitudes, elle narre l'itinéraire d'une femme depuis l'émergence d'une conscience politique à l'adolescence jusqu'à la détermination des combats de la fin, enfin elle raconte le parcours d'une actrice hors-norme qui sut, et c'est bien une des seules, voire la seule peut-être accepter d'être ce qu'elle était, quelque soit son âge et son apparence.  Si Simone Signoret restera dans les coeurs et les têtes des gens, c'est pour avoir été autant Casque d'or que Madame le Juge..

    En fait, la carrière de Simone Signoret est bien double : une première, fondée sur la "plastique", s'achève après l'oscar à Hollywood ; la seconde commence avec Le Chat. Il y aurait sûrement beaucoup à écrire sur cette métamorphose physique, au risque de tomber dans les clichés psychologiques : infidélité du mari, alcool, on ne saura jamais si les causes ne sont pas des conséquences et les conséquences des causes. Les faits sont là, incontestables. La beauté insolente de Casque d'or, devenue effigie d'affiches, de cartes téléphonqies, de timbre-poste, continue aujourd'hui de symboliser la grâce de la jeunesse : la bouche charnue, les pommettes hautes, la tête droite sur des épaules carrées et savamment dénudées, le visage parfait encadré de longs cheveux blonds, Simone Signoret - casque d'or rayonne encore. Mais un autre visage de Simone Signoret vient parfois brouiller cette image comme universelle de la beauté, qu'elle aurait dû laisser pour l'éternité. Ces photos de Simone Signoret qui l'illustrent tout autant sont un mélange de l'héroïne du Chat, de madame Rosa qu'elle va incarner dans La Vie devant soi et de Simone Signoret vieillie dans la vie, le cheveu gris, le visage un peu tombant, les paupières alourdies, les lunettes encerclant un regard moins vif et la silhouette pesante. Les deux Simone Signoret vont se succéder, se superposer, sans qu'aucune ne fasse de l'ombre à l'autre.

    Emmanuelle GUILCHER, Signoret, une vie, 2010.

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  • Brie rose crousti-fondant et sa gelée de Champagne

    Imprimer Catégories : Desserts

    Longtemps, j'ai rêvé de Champagne rosé. "Amatrice" - inconditionnelle - de Champagne tout court, cela m'apparaissait comme le summum de l'exotisme que de goûter du Champagne rosé. Et puis, le temps a passé et j'ai pu satisfaire cette envie. J'avoue avoir été alors à la fois surprise et désorientée : cela ne ressemblait ni à ce que j'avais imaginé ni à ce que je connaissais. Depuis, ce sentiment est resté, un mélange de désir et de perplexité face à l'objet.

    C'est pourquoi lorsque j'ai été contactée par les Champagnes de Vignerons , une marque collective créée en 2001 par le syndicat des Vignerons de la Champagne et regroupant tous les vignerons et coopératives qui commercialisent du Champagne, afin de réaliser une recette pour eux et participer ainsi à un concours qui me permettrait, à moi de partir cuisiner un week end en Champagne, à mes lecteurs de gagner des bouteilles de champagnes de vignerons, je n'ai pas hésité et j'ai choisi d'aller vers une recette qui apprivoiserait un peu ce fameux Champagne rosé...

    Mon choix s'étant porté sur un brut rosé d'assemblage élaboré à partir d'une dominante chardonnay, j'ai voulu utiliser ses arômes de fruit et de bonbon pour l'associer à quelque chose de crémeux, à la fois corsé et onctueux. C'est ainsi que j'en suis venue à songer au Brie de Meaux, un autre produit de l'Est de la France. Champagne, fromage, il manquait encore quelque chose, qui apportât à la fois du croquant - la recette était plutôt "molle" - et de la douceur - la gelée de Champagne s'annonçant forcément un peu acide ; là, s'imposait le biscuit de Reims, le régional de l'étape dont j'adore la délicatesse, au regard comme en bouche. La recette était faite : à la fois fromage et dessert, tendre et festive  !

    Voici donc le :

    BRIE CROUSTI-FONDANT ET SA GELÉE DE CHAMPAGNE

    Pour deux personnes, il faut :

    • Une pointe de Brie
    • 4 biscuits de Reims
    • 20 g de beurre
    • 2 feuilles de gélatine
    • 20 cl de Champagne de Vignerons rosé

    La gelée de Champagne de Vignerons :

    Faire chauffer doucement cinq centilitres de Champagne. 

    Mettre à tremper dans l’eau froide deux feuilles de gélatine.

    Lorsque le Champagne frémit, ajouter les deux feuilles de gélatine bien égouttées et remuer jusqu’à dissolution complète.

    Laisser tiédir et verser dans un siphon. Ajouter le reste de Champagne, fermer et visser une cartouche de gaz.

    Laisser reposer au réfrigérateur pendant six heures au moins.

    Les biscuits de brie :

    Réduire deux biscuits de Reims en poudre.

    Découper deux rectangles de Brie et les écroûter.

    Rouler les portions de brie dans la poudre de biscuit rose.

    Faire chauffer le beurre et poêler à feu doux les morceaux de brie panés en veillant à les retourner délicatement pour que la croûte ne se détache pas.

    Le dressage :

    Placer sur une assiette un biscuit de Reims.

    Déposer délicatement dessus le brie pané. Saupoudrer d’un peu de poudre de biscuit rose.

    Évacuer le gaz du siphon en le tenant debout et récupérer la gelée avec une cuillère pour la déposer à côté des biscuits de brie.

    Le concours maintenant. Ou plutôt les concours.

    Je vous offre la possibilité de gagner une bouteille de Champagne brut en répondant, à travers vos commentaires, à cette question cruciale : "Racontez votre meilleur souvenir-émotion avec le Champagne". Là, j'entends les puristes me dirent : ce n'est pas une question, mais un commandement. Eh oui, mais que voulez-vous, on est prof ou on ne l'est pas ! Donc, le "sujet" du jour, c'est ça, et c'est le souvenir le plus "touchant" , qu'il soit drôle ou émouvant, qui gagnera cette bouteille.

    Mais ce n'est pas tout ! Parce que vous pouvez gagner encore plus  : en vous rendant ICI, sur le site des Champagnes de Vignerons, pour y voter pour moi (enfin, pour ma recette...), ce qui me permettra, d'ici quelques jours, de vous raconter ce week end en Champagne à cuisiner, et ce qui vous permettra, à vous,  de remporter peut-être une caisse de Champagne par tirage au sort. Alors, à la vôtre, vous avez jusqu'au 25 octobre pour participer !

    Article sponsorisé

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  • La constellation de l'amour (M. PROVOST)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Drôle de pièce que ce :

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    "Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. Dès sa puberté, en pleine guerre de 14, André, fils unique de Loïc et Fernande, développe un don très particulier, celui de faire « chanter la chair » – et pas n’importe laquelle : celle des femmes qui viennent faire la queue à la boucherie Plomeur, dans l’espoir de goûter au plaisir suprême. André assume gaiement et avec talent le devoir conjugal des absents partis au front. Mais l’armistice survient et les maris reviennent. Un matin, André trouve devant la boucherie un panier en osier avec à l’intérieur un bébé. Puis un deuxième, un troisième, un quatrième... sont déposés devant sa porte. Du jour au lendemain, voilà André père de sept enfants et poursuivi par un mari jaloux décidé à lui nuire! Afin de protéger la chair de sa chair pour qui il se découvre un amour infini, il décide de prendre la mer et de rallier les lointaines Amériques. En chemin, la remuante tribu échoue sur une île déserte…"

    Le court roman de Martin PROVOST est une fable poétique, gourmande et tendre, complètement originale. Il s'agit de s'abandonner à cette histoire à la fois réaliste (un père célibataire) et surréaliste (sept enfants venus en même temps comme autant de sept nains). Évocation sensuelle de la chair et des chairs, éloge de l'amour paternel, la lecture de Bifsteck se déguste, se savoure et repaît dans un sentiment de béatitude comblée.

    Ils s'emparèrent d'une vieille voile déchirée dans laquelle ils découpèrent un grand carré de toile de la taille d'un drapeau, et, tandis qu'ils énonçaient à voix haute les mots sacrés de leurs ancêtres, collet, carré, éclanche, escalope, filet, rognon, aile, pilon, quasi, rouelle, cervelle, gîte, joue, fagoue, queue, mou, fressure, noix, souris, épaule, à l'aide d'un bout de bois brûlé, ils tracèrent cette nouvelle représentation du ciel. Lorsqu'ils eurent terminé, ils entreprirent d'assombrir à l'encre de seiche tout ce qu'il restait d'espace vide dans cette voûte céleste. Puis ils suspendirent leur oeuvre à la poupe du bateau, pour que le vent la sèche.

    André s'éveilla quand le jour commençait à peine. Le sirocco apportait d'Afrique un air brûlant, chargé de sable.

    Il regarda tendrement ses petits endormis contre lui, se tenant fermement les uns aux autres par les mains et les pieds, et aperçut la voile peinte qui claquait à l'arrière du bateau, baignée par les premières lueurs de l'aube.

    A travers le tissu grossier badigeonné de noir, il reconnut le corps d'un homme, bras et jambes ouverts, tête haute, avec à l'emplacement du coeur, comme sept minuscules boutons-d'or, les étoiles que s'étaient attribuées les sept artistes en herbe.

    Martin PROVOST, Bifteck, 2010.

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  • La recette du week end : pâtes et boulettes !

    Imprimer Catégories : Pâtes, riz, etc..., Viandes

    Il y a des recettes comme ça, toutes simples, et qui sentent bon le week end. De surcroît, elles ont l'indéniable avantage de plaire à tous ou presque, ainsi celle qui va suivre. Il suffit de disposer de tomates de fin de saison, bien mûres, mais un peu trop "molles" pour finir en salade, de belle viande de boeuf et d'une saucisse de Toulouse. Ah, j'oubliais : des pâtes, aussi, mais qui n'en a pas dans ses placards ? Voici donc les :

    PÂTES ET BOULETTES

    Pour 4, il faut :

    • 500 g de tomates bien mûres
    • un oignon
    • 400 g de viande de boeuf hâchée
    • une cuillère à soupe de chapelure
    • une saucisse de Toulouse
    • 350 g de pâtes
    • sel et poivre
    • un peu de sucre
    • de l'huile d'olive
    • une branche de thym

    Préparer la sauce en ébouillantant rapidement les tomates afin de les peler plus facilement. Les épépiner et les couper en dés.

    Faire revenir l'oignon pelé et hâché dans une sauteuse. lorsqu'il est transparent, ajouter les tomates.Couvrir et laisser mijoter doucement pendant une bonne heure. Au milieu de la cuisson, saler, poivrer, sucrer légèrement et ajouter une branche de thym.

    Préparer les boulettes en mélangeant la viande hâchée, la saucisse émiettée, la chapelure, le sel et le poivre. Former des boulettes de la grosseur d'une noix en les roulant au creux de la main.

    Faire chauffer un peu d'huile dans une poêle et y faire dorer les boulettes. Les intégrer ensuite à la sauce tomate et laisser mijoter encore une bonne vingtaine de minutes.

    Cuire les pâtes et les verser dans la sauce. Laisser reposer deux minutes avant de servir.

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    Remarques :

    • En ne mettant pas la viande trop tôt, elle garde son goût et ne "donne" pas tout à la sauce.
    • A essayer avec plein de viande différentes !
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