Concours Puget : gagnez un kit Apéro fada
Attention, il ne vous reste que cinq jours pour participer au concours de Ma Cuisine rouge et gagner le kit Apéro fada : le 4 août, ce sera terminé...
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Attention, il ne vous reste que cinq jours pour participer au concours de Ma Cuisine rouge et gagner le kit Apéro fada : le 4 août, ce sera terminé...
Allez savoir pourquoi, lorsque l'on m'a demandé de réalisé un Apéro Fada pour Puget, mon cerveau s'est mis en mode voyageur. Il faut dire que la mallette le suggérait :
De la tapenade, du confit de tomates séchées, des olives, tout parlait de soleil, de senteurs provençales. Des envies de croustille, aussi, de petites choses que l'on grignoterait comme ça, sans y penser autour d'un verre avec des amis... C'est ainsi que j'en suis arrivée aux cigarettes russes. Les cigarettes russes, vous connaissez ? Eh bien, imaginez qu'on les délocalise, le temps d'un apéritif... Qu'on les sorte des recettes sucrées et qu'on les associe à une mousse salée, de tomates confites par exemple. C'est ainsi que j'ai abouti à cette recette qui peut se dissocier, d'ailleurs. Voici donc les :
Pour une quarantaine de cigarettes, il faut :
Pour la mousse, il faut :
Préparer les cigarettes provençales :
Couper chaque feuille de brick en quatre.
Tartiner très légèrement (une couche transparente) la base large du quart de cercle de tapenade et rouler très serrée la cigarette. Au dernier tiers, passer un pinceau beurré sur le triangle restant (encore non roulé) et finir la cigarette en roulant toujours très serrée et en la déposant pointe dessous, afin qu'elle ne se défasse pas.
Préchauffer le four à 180° (th. 6).
Badigeonner de beurre les cigarettes alignées et enfourner. Cuire les cigarettes cinq minutes environ.
Préparer la mousse :
Faire chauffer dans une casserole la crème fraîche et le confit de tomate.
Faire tremper dans l'eau froide les feuilles de gélatine.
Lorsque le mélange bout, arrêter le feu et essorer les feuilles de gélatine avant de les faire fondre dans le mélange en remuant bien.
Filtrer au chinois la préparation et la verser dans un siphon.
Ajouter une cartouche de gaz et mélanger.
Laisser reposer au réfrigérateur pendant trois heures minimum.
Le dressage :
Verser la mousse dans un joli plat et disposer autour les cigarettes.
Asseyez-vous avec vos invités, riez, dégustez !
Remarques :
Parce que vous aussi, vous pouvez recevoir la même mallette en osier pleine de bonnes choses, idéale pour délocaliser votre apéro ou tout simplement partir en pique-nique ! Mais pour ce faire, il va falloir travailler un peu...
Les vacances, c’est le moment du farniente : on se pose, on bouquine et on se retrouve pour l’apéro !
Afin de pouvoir pratiquer tout cela dans de bonnes conditions, je vous propose un petit jeu, qui va vous permettre d’aller piocher du côté de ma rubrique Littérature gourmande de quoi satisfaire vos envies de lecture. Et puis, histoire que votre cerveau ne reste pas inactif trop longtemps, je vais vous soumettre dix questions tirées de ces lectures. Enfin, comme toute peine mérite salaire, celui qui répondra sans faute et le plus précisément possible aux questions se verra offrir un kit Apéro fada Puget.
Je vous rappelle que vous pouvez vous aider de l’index des livres et de leurs extraits : http://macuisinerouge.fr/archive/2006/06/17/index-des-extraits-de-litterature-gourmande.html. Bonne chance !
Indice : ce sont globalement des recettes estivales…
Question 1 : Quel auteur propose cette recette de volaille : Quatre petits poulets, fendus par moitié, frappés du plat de la hachette, salés, poivrés, bénits d'huile pure, administrée avec un goupillon de pebreda dont les folioles et le goût restent sur la chair grillée ?
Question 2 : Quel est l’étal préféré de Marina De Blasi ?
Question 3 : Qui prépare des soufflés [qui] seraient allés se coller au plafond tant ils étaient légers, volatils, immatériels ?
Question 4 : Qui s’est vu servir lors d’un voyage en Italie des croûtes aux truffes noires de Norcia ?
Question 5 : Qui aime l’ail en souvenir de la première fille qu’il a embrassé qui sentait cette odeur ?
Question 6 : Avec quel fruit l’auteur de ce livre a l’impression d’avoir sept ans de nouveau, plus rien n'a d'importance que la force avec laquelle[elle]presse les graines entre [ses] doigts pour les lancer devant [elle],et les dessins que [elle]trace à la cuiller dans la chair juteuse ?
Question 7 : Dans quel roman peut-on trouver à la carte le plat suivant : Huîtres en coquille et saucisses maison au cognac, pistaches + truffes noires - servies avec une crème de raifort au Bushmills ?
Question 8 : Chez qui peut-on manger des moules grosses comme le pouce, farcies avec un mélange à base d'œufs, de mie de pain et de fromage. Des anchois marinés dont la chair était ferme et fondait sous la langue. Des pointes de poulpes. Une salade de tomates et de chicorée. Quelques fines tranches d'aubergines grillées. Des anchois frits ?
Question 9 : Chez quelle famille et dans quelle ville peut-on petit-déjeuner ainsi : Il y avait des olives noires, des poivrons rouges farcis aux olives vertes, du fromage frais, du fromage tressé, du fromage de chèvre, des œufs durs, des gâteaux au miel, de la sauce buffalo, de la confiture d'abricot et de la confiture de fraise faite maison et de tomates à la menthe et à l'huile d'olive, présentés dans de jolies coupes en porcelaine ?
Question 10 : Dans quel roman trouve-t-on legâteau idéal pour une journée froide : parfumé au gingembre, sucré mais fort ?
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Il y a des livres, comme ça, qui ne sont que du bonheur :
"Comme Les Trois Mousquetaires étaient quatre, les Quatre Sœurs Verdelaine sont cinq. Il y a les plus jeunes, celles qui, chacune, donnent son titre à une partie de ce livre : Enid, 9 ans, se dévoue à la protection des pensionnaires du grand sycomore du jardin, Blitz l'écureuil et Swift la chauve-souris, et dialogue à l'occasion avec son ami Gnome de la Chasse d'eau. Hortense, 11 ans, passe le plus clair de son temps à lire, à tenir son journal et à se demander ce qu'elle va faire comme métier. Architecte ? Chirurgienne ? Bettina, 14 ans, fait sa bêcheuse dans la salle de bains, se shoote aux 218 épisodes du feuilleton Cooper Lane, copine avec Denise et Béhotéguy, et enquiquine le reste du monde. Geneviève, 16 ans, prend des cours de boxe thaïe essoufflants tandis que les autres la croient occupée à baby-sitter. Mais il y a aussi Charlie, l'aînée, 23 ans, qui s'occupe de tout : bricoler, cuisiner ; travailler dans un labo, aimer Basile, tirer le diable par la queue et tenter d'élever ses cadettes depuis la mort des parents. Tout ce petit monde habite la Vill'Hervé, une grande maison au bout du bout de la lande, au bord du bord de la falaise, pleine de recoins, de mystère, d'hôtes de passage et de pannes de Madame Chaudière. Il essaie de vivre (ça marche), il essaie d'aimer (bof, bof...), il essaie d'affronter les épreuves (tout est toujours à recommencer) et il essaie d'en rire (à tous les coups l'on gagne)."
Comment définir le plaisir intense que procure la lecture ce roman des quatre saisons (automne avec Enid, hiver avec Hortense, printemps avec Bettina et été avec Geneviève) ? c'est bien simple, à peine terminé, on n'a qu'une seule envie : le relire, pour savourer encore et encore cette vie plus vraie que la vraie vie, cet univers inclassable, où le quotidien le plus prosaïque cohabite avec la fantaisie la plus débridée, où les gnomes de chasse d'eau s'appellent Cary Grant, où les parents décédés ont la manie d'apparaître dans les tenues les plus incongrues (une robe de soirée pour pécher des coquillages, par exemple...) et où toutes les anecdotes ont le parfum de la justesse parfaite.
Joyeux fouillis empli de personnages aux noms improbables, ambiance qui emprunte autant au club des Cinq qu'aux films de Jacques DEMY, la lecture de cette tétrade devenue unique roman est à conseiller à tous (et surtout toutes), de dix à cent dix ans ! Ainsi cette recette de mille-feuilles de petits-beurre, que Bettina réalise pour "se changer les idées" :
- Tu penses faire quoi avec ça ? demanda sa mère.
Bettina tourna la tête.
- Ca faisait longtemps ! murmura-t-elle. Tu apparais toujours quand on ne t'attend plus.
Lucie Verdelaine portait ceciré jaune qui la faisait ressembler à un cap-hornier de livre d'images, et de grosses bottes en caoutchouc vert. Elle prit Ingrid et s'envola au plafond, s'assit sur un coin du vaisselier. Elle passa le doigt sur la moulure, le montra à sa fille :
- Pas terrible, le ménage. Cette poussière.
- On fait ce qu'on peut. Tu n'avais qu'à pas mourir. Papa n'est pas avec toi ?
- Il anime une conférence sur l'émission de gaz polluants en enfer. Il veut élaborer une charte de bonne conduite envers les damnés.
- Papa pense toujours aux autres, dit Bettina avec tendresse.
Sa mère se pencha, tira sur son ciré pour un plus joli tombé, et caressa Ingrid en balançant ses pieds dans le vide.
- Je me trompe ou tu fais mon fameux gâteau sans cuisson ?
- Ton mille-feuille de petits-beurre aux spéculoos, yes sir. Ne me dis rien, j'essaie de me souvenir.
Bettina émietta un paquet de spéculoos qu'elle mélangea avec du beurre et du fromage frais. Elle quéta l'approbation de sa mère qui l'observait; jambes pendantes, depuis le haut du vaisselier. [...]
- Euh... ensuite ? demanda Bettina.
Elle nota que sa mère ne portait plus le ciré mais son grand tablier en vichy bleu. C'était un don depuis sa mort. Elle pouvait changer de vêtement en une seconde. [...]
-Une dose de Nescafé dilué pour parfumer. Il est rangé où, le moule à cake ? Si on peut appeler ça rangé...
Bettina le trouva et disposa au fond une couche de petits-beurre, versa dessus le mélange aux spéculoos.
- Pour finir, dit sa mère, une couche de petits-beurre. Tasse doucement. Il ne faut pas casser.
[...] Bettina plaça le moule dans le réfrigérateur.
- Merci, dit-elle. C'est la seule recette que je suis capable de cuisiner. Tu te souviens ? Mon premier gâteau de...
Son regard chercha dans la pièce. Elle était à nouveau seule avec la chatte. Sa mère avait disparu. Bettina soupira.
Malika FERDJOUKH, Quatre soeurs, 2010.
Un autre extrait ici.
Avec la chaleur qui s'est abattue sur nous comme ça, sans même nous laisser de temps de passer de la petite veste au débardeur, nous sommes tous en recherche de fraîcheur. Pire encore, en recherche de choses qui soient le moins "chaud" possible à cuisiner. Personnellement, j'ai décidé qu'à partir de dix heures du matin, il n'est plus question qu'un four ou une casserole mijote jusqu'au soir ! D'où le challenge : cuisiner vite et bien. C'est ainsi que cette recette de bavarois s'est imposée : légère, fraîche, elle peut se décliner sous deux formes : tendre ou glacée. C'est à vous de voir... Voici donc le :
BAVAROIS DE CONCOMBRE
Pour 6, il faut :
Dans une casserole, faire chauffer la crème, la vodka et le concombre épluché taillé en petits dés. Porter à ébulliton durant trois ou quatre minutes.
Mixer pour obtenir une crème très lisse, saler et poivrer. Ajouter l'agar agar et porter de nouveau à ébullition quelques instants.
Ajouter les oeufs un à un en laissant sur feu très doux puis mixer la préparation et la filtrer avant de la verser dans le siphon.
Compter une cartouche par 25 cl et emplir des moules individuels. Laisser prendre au réfrigérateur ou au congélateur selon votre choix (mousse tendre ou glacée).
Démouler et servir avec des cubes de tomate, quelques pignons grillés et un trait d'huile d'olive.
Remarques :
Ça y est, le Mondial est terminé et laisse un chômeur de plus sur le carreau : Paul, le devin d'Oberhausen, le célèbre poulpe qui avait prédit, entres autres exploits, la victoire en finale de l'Espagne.
Un chômeur de plus, disais-je... non ! Car en ces temps de restriction, il convient de faire des économies budgétaires et une indemnité de moins, c'est toujours ça de gagné. Quand en plus cela est bon...
Je propose donc de célébrer Paul le Poulpe (et j'ajoute désormais une majuscule à son nom) à la manière des peuplades primitives : en le mangeant ! Quoi de plus honorifique que d'être dégusté avec bonheur ? Voici donc la :
SALADE PAUL OU SALADE DE POULPE
Pour 4, il faut :
Laver le ou les poulpes à l'eau claire. Couper la poche emplie de liquide jaunâtre (je ne sais pas et ne veux pas savoir ce que c'est !).
Faire chauffer dans une casserole le vin blanc et 90cl d'eau. A ébullition, plonger le sachet de bouillon et les poulpes, couvrir et laisser cuire doucement pendant presque une heure.
Égoutter et laisser refroidir.
Couper la tomate en petits dés. Peler et couper l'oignon en petits cubes.
Dans un saladier, mélanger une cuillère à soupe de vinaigre balsamique et trois cuillères à soupe d'huile d'olive. Saler et poivrer à convenance.
Découper le poulpe en petits morceaux et bien l'imprégner de vinaigrette. Ajouter la tomate et l'oignon, bien mêler et laisser reposer à couvert au frais pendant deux heures au moins.
Remarques :
J'aurais pu l'appeler "cake italien", "cake multicolore", que sais-je encore, j'ai choisi l'appellation "végétarienne" parce que, une fois n'est pas coutume, je n'y ai glissé ni jambon ni autre chorizo... Il est parfait pour l'été, dévore en un clin d'oeil et fait de très jolies tranches ! Voici donc mon :
CAKE VEGETARIEN
Pour 6-8, il faut :
Préchauffer le four à 210°.
Mélanger la farine et la levure, ajouter une pincée de sel et cesser les oeufs. Verser le lait et l'huile et mélanger longuement.
Incorporer ensuite les olives, les tomates coupées en morceaux, les graines de tournesol que vous aurez torréfiées quelques instants avant et déchiquetez les feuilles de basilic.
Verser dans un moule et enfourner à 180° pendant quarante à quarante-cinq minutes.
Remarques :
Pauline ESTER, "Il fait chaud", 1989.