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  • Clafoutis aux cerises

    Imprimer Catégories : Desserts

    Cette année, nos paniers furent riches en cerises : petites et grosses, rouges ou violette, acidulées ou très sucrées, c'était l'abondance ! Du coup, pas de scrupule à en faire des clafoutis. C'est vrai : lorsqu'il n'y a que trois pauvres cerises qui se courent après, on préfère généralement les croquer toutes crues que de les dénoyauter pour les cuire !

    J'ai donc refait ma recette classique de clafoutis (plus flan que gâteau) mais j'ai également testé une recette qui a fait l'unanimité, avec sa croûte légèrement craquante et son goût d'amande. Voici donc le :

    CLAFOUTIS AUX CERISES

    Pour 8, il faut :

    • des cerises denoyautées, suffisamment pour recouvrir le fond du plat
    • 4 oeufs
    • 150 g de sucre roux
    • 110 g de farine
    • 60 g de poudre d'amande
    • un demi-sachet de levure chimique
    • 100 g de beurre demi-sel
    • 10 cl de lait
    • une demi-cuillère à café d'extrait d'amande

    Préchauffer le four à 180°.

    Faire fondre le beurre.

    Battre les oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange soit mousseux. Ajouter la farine, la poudre d'amande et la levure.

    Après avoir mélangé, verser le beurre et le lait.

    Ajouter les cerises et les enrober de pâte.

    Beurrer et fariner un moule, y verser la pâte et faire cuire trente-cinq à quarante minutes. Baisser la température en cours de cuisson si besoin.

    clafoutis cerises.jpg

    Remarques :

    • J'ai renoncé à peser les cerises : je les prends à poignées, les dénoyaute, en recouvre le fond du plat jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place.
    • Évidemment, c'est davantage de la cerise au clafoutis qu'un clafoutis aux cerises...
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  • Marchés de Venise (M. DE BLASI)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Il y a des livres d'instinct : Mille Jours à Venise appartient à cette catégorie. On lit "Venise", on aperçoit une photo de cette lagune unique et inimitable et, d'emblée, on tend la main vers le livre.

    mille jours à venise.jpg

    "Ce n'est pas un conte, c'est une histoire vraie. L'enthousiaste et désarmante Marlena, bouleversée par sa rencontre avec son " bel étranger ", va liquider en quelques semaines tout ce qu'elle avait en Amérique, une jolie maison, un charmant restaurant, une brillante carrière de critique gastronomique et de " chef ", pour aller vivre avec lui à Venise. Certes, il y aura pas mal d'obstacles à surmonter, la langue qu'elle ne parle pas, l'appartement sinistre de son mari, la solitude, l'ennui, car elle n'a ni amis ni travail là-bas. Mais Marlena a de ta ressource et elle va nous entraîner dans le récit plein d'humour de ses découvertes, de ses mécomptes, puis de son bonheur à se sentir peu à peu " acceptée ". Jusqu'au jour où l'imprévisible Fernando lui réservera une drôle de surprise..."

    Et on ne regrette pas d'avoir tendu la main. C'est un vrai moment de bonheur que Marlena DE BLASI nous fait partager. Sa rencontre, elle un peu cabossée, lui un peu carapaçonné, avec un bel Italien aux yeux bleus et aux faux airs de Peter Sellers puis son installation, sur un coup de tête comme un coup de foudre, sur l'ïle du Lido, dans l'appartement familial pour le moins rudimentaire. Et c'est la découverte d'une vie quotidienne dans une ville-musée, une ville-cliche presque, que tout le monde croit connaître et qu'elle nous donne à découvrir sous un autre jour.

    Bien sûr, on n'échappe au côté très américain, à ce stylisme très D&Co qui recouvre de tissus les meubles et allume des bougies partout (pour l'ambiance) mais j'ai aimé cette chronique d'une installation et d'une intégration dans un Venise inédite. Marlena DE BLASI joue judicieusement de petites phrases en italien, voire en vénitien, qu'elle s'empresse de traduire pour la couleur locale et son passé de restauratrice et journaliste gastronomique donne beaucoup de saveur(s) à son histoire. Ainsi cette description de marché vénitien :

    MARCHES DE VENISE

    Peut-être que ce que je préfère à tout, sur le marché, c'est l'étal de la marchande d'oeufs, une simple table qu'elle n'installe jamais tout à fait de la même façon. Je vais finir par comprendre que, chaque fois, cela dépend d'où vient le vent, parce qu'elle cherche avant tout à protéger ses poules. C'est fascinant de la voir faire. Tôt le matin, elle arrive de sa ferme située sur Sant'Erasmo, en portant un vieux sac en toile avec cinq ou six volatiles dedans. Elle fourre ledit sac sous la table et se penche pour parler en dialecte vénitien à ses pensionnaires qui caquettent en s'agitant comme des folles : "Dai, dai me putei, faseme dei bei vovi ! Allez, allez, mes bébés, faires-moi de beaux oeufs !" Après quoi, elle s'assoit, attend le client, ais de temps à autre se baisse à nouveau et fouille dans le sac. Sur sa table, elle a posé une pile de carrés de papier journal impecablement découpés dans lesquels elle va envelopper l'un après l'autre chaque oeuf nouvellement pondu, qu'elle déposera ensuite dans un panier en osier tressé, avec la délicatesse, disons, d'une madone de Bellini. [...]

    Les heures passées au milieu de ces hommes et de ces femmes ont quelque chose de lumineux que je garde encore au fond de moi. Ils m'ont appris tant de choses sur la nourriture, sur la cuisine, sur la patience. Ils m'ont parlé de la mer, de l'influence de la lune, de la guerre, de la faim, de grands festins aussi. Ils m'ont raconté leurs histoires, m'ont chanté leurs chansons et, peu à peu, ils sont devenus ma famille et moi j'ai été leur enfant. Je sens encore leurs mains déformées et rugueuses entre les miennes, leurs baisers humides et âcres sur mes joues. Je revois leurs bons yeux un peu délavés à la couleur de base, ceux qui se sont toujours contentés de ce que la vie leur a donné, des descendants de femmes qui n'ont jamais orné leurs cheveux de perles, d'hommes qui n'ont jamais porté d'habits de satin, ni bu de thé au café Florian. Ils sont les autres Vénitiens, ceux qui ont, jour après jour, traversé la lagune pour aller vendre au marché les produits de leur ferme, ne s'arrêtant que pour pécher le poisson du dîner ou réciter une prière dans une petite église isolée. Ils ne sont jamais allés faire un tour sur la piazza San Marco.

    Un jour je passais devant l'étal de Michele. Il était penché sur une pile de petits oignons argentés dont il nouait la tige séchée pour faire une tresse. Sans relever la tête, il m'a tendu d'une main une grappe de tomates minuscules, qui ressemblaient à de tout petits boutons de roses. J'en ai cueillie une que j'ai gardée dans ma bouche un moment avant de la mâcher lentement. Sa saveur et son parfum équivalaient à ce qu'aurait distillé un kilo entier de tomates mûries au soleil et c'était là, dans ce minuscule fruit rouge. Toujours sans me regarder, Michele a demandé : "Hai capito ? Vous avez compris ?" Il voulait dire : "Comprenez-vous qu'il s'agit des meilleures tomates du monde ?" Il savait très bien que je le savais aussi.

    Marlena DE BLASI, Mille Jours à Venise, 2009.

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  • Pourquoi je vais m'abstenir de cuisiner dans les jours qui viennent...

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    En trois :

    mandoline.jpg

     

    Réponse : un morceau de doigt en moins et un peu de chômage en cuisine...

    Et gratte et gratte sur ta mandoline...

    PS : l'avantage, c'est que mon mari me beurre mes tartines, je ne peux même plus tenir un couteau !

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  • Special Chocolate Addict : mousse au tofu

    Imprimer Catégories : Desserts

    C'est toujours comme ça : pendant un moment, les seules recettes qui vous assaillent, vous tentent, sont pleine de tofu soyeux. Et bien évidemment, le tofu soyeux, vous avez beau chercher, vous n'en trouvez pas ! Ce serait trop facile...

    Et puis, vient un jour où une barquette de tofu soyeux arrive devant vos yeux émerveillés. Et là, banco : vous l'achetez. Et puis, et puis... comme par hasard, plus une recette avec du tofu soyeux !

    Approche la date-limite et que faites-vous alors ? Eh bien, une mousse au chocolat fond de placard ! Sans oeufs, avec à peine de sucre et en utilisant pour moitié le chocolat aux éclats de cacao qui vous restait. Voici donc la :

    SPECIAL CHOCOLATE ADDICT - MOUSSE AU TOFU

    Pour 6 pots, il faut :

    • 200 g de chocolat TRES noir (j'ai utilisé 100g de 85% et 100g aux éclats de cacao)
    • 400g de tofu soyeux (une barquette)
    • une cuillère à soupe de sucre brun

    Faire fondre le chocolat avec un peu d'eau. Bien mélanger.

    Ajouter le sucre et le tofu soyeux et fouetter le tout.

    Verser dans des ramequins et laisser prendre au moins douze heures au réfrigérateur...

    crème chocolat addict.jpg

    Remarques :

    • Le tofu soyeux, c'est l'équivalent "frais" du tofu classique : ça ressemble à du fromage blanc.
    • Vous pouvez bien sûr en faire une version moins cacaotée, bien sûr.
    • Je pense essayer d'en faire une version glace prochainement...
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  • Grenailles au chorizo

    Imprimer Catégories : Légumes

    Depuis quelques semaines, les petites pommes de terre grenaille ont fait leur apparition dans les paniers. Avec leur goût unique, fines et délicates, elles font le bonheur des flemmardes (comme moi) puisque, bien lavées, bien frottées, elles se dispensent de l'épluchage ! Et le hasard a voulu que je tombe sur une "autre" façon de les accommoder, les sortant de leur classique "sautées à la poêle" pour les... disons, ibériser. Voici donc les :

    GRENAILLES AU CHORIZO

    Pour 4, il faut :

    • 600 g de pommes de terre grenaille
    • 100 g de chorizo (doux ou fort, selon vos goûts)
    • 2 gousses d'ail
    • 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • sel et poivre

    Éplucher les gousses d'ail. Découper le chorizo en tranches fines après l'avoir épluché.

    Faire cuire les pommes de terre quinze minutes dans de l'eau bouillante salée. Les égouter.

    Chauffer l'huile dans une poêle et y faire dorer les pommes de terre.

    Ajouter ensuite le chorizo et les gousses d'ail émincées. Mouiller avec dix centilitres d'eau.

    Saler et poivrer (après avoir goûté : le chorizo est salé et poivré) et laisser cuire dix minutes à feu très doux.

    Servir sans attendre.

    Grenailles au chorizo.jpg

    Remarques :

    • La recette est issue du hors-série d'AVANTAGES - Cuisine top chrono.
    • A l'origine, la recette suggérait de saupoudrer de piment d'Espelette mais le chorizo étant déjà épicé...
    • J'ai recyclé les quelques pommes de terre qui restaient en tortilla !
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  • On n'a rien inventé, ou la cuisine du Moyen-Age (K. PANCOL)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Il y a de cela fort longtemps, je lisais Katherine PANCOL. C'était l'époque de Moi d'abord, Scarlett, si possible ou Une Si Belle Image : Jackie Kennedy . Et puis je me suis lassée. Je trouvais que cela manquait de nouveauté : les thèmes étaient toujours les mêmes et on tournait un peu en rond. Et puis j'ai eu entre les mains :

    La Valse lente des tortues.jpg

    "Ce livre est une bourrasque de vie... Un baiser brûlant du seul qu'on ne doit pas embrasser. Deux bras qui enlacent ou qui tuent. Un homme inquiétant, mais si charmant. Une femme qui tremble et espère ardemment. Un homme qui ment si savamment. Une femme qui croit mener la danse, mais passe son tour. Des adolescents plus avertis que les grands... Un homme qui joue les revenants. Un père, là-haut dans les étoiles, qui murmure à l'oreille de sa fille... Un chien si laid qu'on s'écarte sur son passage. Des personnages qui avancent obstinément, comme de petites tortues entêtées qui apprendraient à danser lentement, lentement, dans un monde trop rapide, trop violent."

    Bon, j'avoue tout de suite la première lacune : je n'ai pas lu le premier, Les Yeux jaunes des crocodiles. En même temps, je le dis pour ceux qui risquent d'être dans le même cas, cela n'a rien de dramatique : en trois pages, le résumé des épisodes précédents est bouclé et l'on entre sans souci dans cette histoire. Donc Joséphine, historienne effacée et qui a toujours vécue pour les autres, s'est retrouvée malgré elle écraivain à succès. Elle habite maintenant un bel appartement dans le XVIème où ni elle ni sa fille cadette ne se sentent à l'aise et découvrent que la vie des riches, ce n'est pas cela...

    J'ai d'abord pensé que Katherine PANCOL s'était lancé dans le Gavalda : personnages bancals, forte propension à s'attacher aux éclopés de la vie, sauf que... Katherine PANCOL n'est pas Anna GAVALDA et que son univers sonnait vraiment faux à mes oreilles. Et puis le roman a commencé à partir dans tous les sens : paranormal avec le père mort en Afrique qui envoyait des certes postales à ses filles, policier avec des assassinats dans l'immeuble huppé, bref, un grand fourre-tout qui s'étirait sur 752 pages, se concluant par un carnage généralisé. Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas franchement aimé.

    L'impression qu'il m'a laissé est de, pour reprendre l'expression des feuilletonistes du XIX° siècle, "tirer à la ligne" : essayer de dire un maximum de choses sur tout quand on n'a pas grand-chose à ire sur son histoire à proprement parler. En témoigne cet extrait, tout à fait intéressant au demeurant sur un plan historique, des pensées de Joséphine préparant la dinde de Noël.

    ON N'A RIEN INVENTE

    ou la Cuisine du Moyen-Âge

    On n'a rien inventé, ruminait Joséphine en s'écorchant les doigts sur les marrons. Les fast-food existaient au Moyen-Âge. Tout le monde ne possédait pas sa propre cuisine, les logements en ville étant trop petits. les célibataires et les veufs mangeaient dehors. Il existait des traiteurs, des professionnels de l'alimentation ou "chair cuiters", qui installaient des tables dehors et vendaient des saucisses, des petits pâtés ou des tourtes à emporter. L'ancètre des hot dogs ou des MacDos. La cuisine représentait un secteur très important de la vie quotidienne. lesmarchés étaient bien approvisionnés, huile d'olive de Majorque, écrevisses et carpes de la Marne, pain de Corbeil, beurre de Normandie, lard du Ventoux, tout arrivait aux halles de Paris. Dans les bonnes maisons, il y avait un "maître-queux", qui du haut de sa chaire agitait sa louche pour indiquer à chacun son travail. Il surveillait les "happe-lopins" ou galopins, ces enfants de cuisine qui arrachaient des morceaux de nourriture pour les avaler en cachette. Les cuisiniers s'appelaient "Poire molle", "Goulu", "Rince-pot", "Taillevent". Les recettes s'écrivaient en mesures religieuses. On faisait cuisine "de l'heure des vêpres jusqu'au soir", bouillir les raviolis de viande le temps de deux Pater Noster, les noix pendant trois Avé Maria. Dans les cuisines, les marmitons récitaient des prières, surveillaient la cuisson, goûtaient, priaient à nouveau en reprenant leur chapelet. La haute noblesse utilisait la feuille d'or pour décorre les plats. le repas donnait lieu à une vraie cérémonie. les cuisiniers s'effroçaient de préparer des plats en couleurs, le civet rosé, la tarte blanche, la sauce cameline pour accompagner le poisson frit. La couleur aiguisait l'appétit, les aliments blancs étant réservés aux malades qu'il convenait de ne pas exciter. Chaque plat changeait de couleur selon la saison : le potage de tripes était brun en automne, jaune en été. Le comble du raffinement étant la sauce italienne "bleu cléleste". Et, pour plaire aux convives, le cuisinier peignait les armoiries sur les plats en gelée, déposair des grains de grenade ou des fleurs de violette. Inventait des "mets déguisés" dignes de figurer dans des films d'épouvante. Il fabriquait des animaux fantastiques ou des scènes humoristiques en assemblant des moitiés d'animaux différents. [...] Il y avait aussi les entremets-surprise : on plaçait des oiseaux dans une tourte en pain, on soulevait le couvercle au moment de servir et les oiseaux s'envolaient, effrayant l'assistance ravie. Je devrais essayer un jour, se dit Jo en retrouvant le sourire.

    Katherine PANCOL, La Valse lente des tortues, 2008.

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  • Remplissons les bibliothèques d'Haïti !

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    Babelio, c'est ce site qui permet de connecter nos bibliothèques. Plus égoïstement, ce sont ceux qui, ponctuellement, lancent des opérations Masse Critique qui offrent des livres aux blogueurs et blogueuses inscrits.

    Mais aujourd'hui, Babelio propose quelque chose de différent : non plus recevoir mais donner. En s'associant à l’O.N.G. Bibliothèques Sans Frontières (BSF) pour collecter des livres pour les bibliothèques de Haïti. Les filières du livre au Sud sont confrontées à de nombreux obstacles qui rendent difficile et coûteux l’accès aux livres pour la majeure partie des populations, c’est à ce problème que répond depuis plusieurs années BSF.

    BSF s’engage sur 3 ans pour un appui en profondeur à l’ensemble du réseau de lecture haïtien. Par la dotation en ouvrages de près de 200 bibliothèques et la formation à l’animation et à la conservation des collections, ce programme représente un investissement durable pour l’éducation et l’accès à l’information dans ce pays. Pour en savoir plus : le programme 200 bibliothèques pour tous en Haïti

    Vous pouvez les aider en  envoyant les livres que vous avez déjà lus. Babelio en fera une tour de livres que vous verrez grandir ici. Alors n'hésitez pas à cliquer sur le pavé dans la colonne de droite pour avoir toutes les informations nécessaires.

    Encore une bonne oeuvre, allez-vous dire ! Certes, mais nous avons la chance de vivre dans un pays où ni les livres ni les la nourriture ne font défaut. Alors il est parfois bon de se souvenir que cen'est pas le cas de tous...

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  • Les petits pains anglais de Gontran, enfin bon, des muffins, quoi !

    Imprimer Catégories : Pains

    Bien sûr, il y a le pain de mie à la MAP : un vrai classique. Mais en feuilletant ma fameuse bible ès pains, je suis tombée sur cette recette de muffins anglais. Bien sûr, Gontran l'appelle "petits pains anglais", néanmoins, il s'agit bien de ces petits pains à ouvrir en deux, à toaster et à tartiner de beurre et confiture... Un délice ! Voici donc les :

    PETITS PAINS ANGLAIS - OU MUFFINS

    Pour 12 petits pains, il faut :

    • une cuillère à café de levure sèche
    • 10 cl d'eau
    • 350 g de farine
    • 15 cl de lait
    • une cuillère à café de sel
    • une demi-cuillère à café de sucre
    • une cuillère à soupe et demi d'huile d'olive
    • de la semoule fine

    Dans la MAP, verser la farine, le sel, l'eau , le lait, le sucre, l'huile et la levure. Exécuter un programme Pâte seule.

    Saupoudrer le plan de travail de semoule et étaler la pâte. Découper à l'emporte-pièce une douzaine de pains.

    Réserver ces pains sur une feuille de papier sulfurisé fariné et saupoudré de semoule. Laisser pousser sous un plastique pendant trente à quarante minutes.

    Chauffer une poêle à feu doux, la graisser légèrement et faire cuire ces pains environ 5 à 7 minutes de chaque côté.

    MUFFINS ANGLAIS.jpg

    Remarques :

    • La cuisson dégage une délicieuse odeur de crêpe.
    • Ma semoule était moyenne, mais ça marche aussi.
    • Et ça va aussi bien avec du salé que du sucré...

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  • Contre les "postips"

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

    Alors qu'elle était encore en maternelle, ma fille est un jour rentrée en nous demandant :

    "Vous savez comment on appelle ceux qui font du mal à la terre ?"

    Silence parental.

    "Des postips !"

    Devant notre silence interloqué, elle a alors enchaîné : "Ben, oui, comme dans la chanson :

    Je suis vert, vert, vert,
    Je suis vert de colère
    Contre ces pauv'typ's
    Qui bousillent la terre,
    Cette jolie terre
    Que nos pères, nos
    grands-pères
    Avaient su préserver
    Durant des millénaires.
    "

    C'est ainsi que nous avons découvert la chanson de Pierre PERRET...

    Alors contre tous les postips, regardons plutôt Home :

    Et puis on peut aussi revoir le film de Jean-Paul JAUD, Nos enfants nous accuseront :

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  • Galettes de poulet aux herbes

    Imprimer Catégories : Viandes

    Voilà exactement le genre de recette qui est à mi-chemin entre "la cuisine des enfants" et "les recettes du placard" ! Parce que ça plaît à tout le monde, et aux enfants en premier lieu, et parce qu'elle se fait avec trois rien ! Et c'est délicieux... Voici donc les :

    GALETTES DE POULET AUX HERBES

    Pour 4, il faut :

    • 2 blancs de poulet (environ 400g en tout)
    • un oeuf
    • 10 cl de crème fraîche
    • une cuillère à café de ciboulette
    • une cuillère à café de basilic
    • sel et poivre
    • un peu d'huile

    Couper les trois quarts du poulet en gros dés et les mettre dans le bol du mixer. Ajouter l'oeuf et la crème fraîche, les herbes ciselées, le sel et le poivre et mixer.

    Couper le reste de poulet en petits dés et les ajouter au mélange.

    Faire chauffer un peu d'huile dans une poêle et y déposer une louche du mélange ou - mieux - verser dans des cercles métalliques pour donner une forme circulaire.

    Laisser cuire trois minutes à feu moyen puis retourner et laisser cuire une bonne dizaine de minutes à feu très doux en surveillant et  retournant si besoin est.

    galette poulet.jpg

    Remarques :

    • J'ai remplacé la crème fraîche par de la crème de soja cuisine : personne n'y a vu que du feu et on s'est extasié sur le moelleux de la chose.
    • Le basilic et la ciboulette poussent dans mon jardin, mais vous pouvez remplacer par du persil ou d'autres herbes à votre convenance !
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