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  • Salade de lentilles aux poissons fumés

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    Nous le savons, nous l'avons lu, et on nous l'a redit : les lentilles, c'est bon pour la santé ! Parce que la lentille est une légumineuse qui ne contient quasiment pas de graisses. Elle est donc légère(89 kcal/100 g) mais aussi pleine de glucides complexes, qui permettent de rassasier efficacement et d'éviter les petites fringales entre les repas. de surcroît,la lentille bat des records d'apport en minéraux très diversifiés, des éléments dont on manque souvent, et surtout en fer (3,3 mg/100 g). Minéral anti-anémique, il permet de garder tonus et énergie et de mieux résister aux infections. Enfin, un bon plat de lentilles reste l'un des moyens les plus efficaces de combattre les problèmes de transit paresseux : 100 g seulement fournissent 8 g de fibres, soit un bon tiers des besoins quotidiens recommandés.

    Bon, tout ça, c'est pour la bonne conscience. Parce que moi, je vous avoue volontiers que ce que je préfère souvent dans les lentilles, c'est... le petit salé qui va avec ! Et que là, bon...reconnaissons... qu'on n'est plus tellement dans le light ! Mais cela va changer, je vous l'assure ! Avec LA salade que je vais vous proposer aujourd'hui : plus de charcuterie pour accompagner les lentilles mais du poisson fumé ! Ah ! Si ça, ce n'est pas de la nourriture santé ! Surtout que ce ne sont que des poissons bons pour nous : saumon, flétan, marlin, autrement dit le "trio de poissons fumés en émincés" de chez Picard... Voici donc la :

    SALADE DE LENTILLES AUX POISSONS FUMES

    Pour 4, il faut :

    • 240 g de lentilles vertes
    • 2 feuilles de laurier
    • un brin de thym
    • 5 petits oignons frais (ou moins, ou plus, selon votre goût)
    • 150 g de poissons fumés (saumon, flétan et marlin)
    • quelques tomates cerise
    • une cuillère à soupe de la sauce gravlax d'IKEA, à l'aneth, ou le cas échéant de la moutarde douce
    • une cuillère à soupe de jus de citron vert
    • 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • sel et poivre

    Faire cuire les lentilles après les avoir rincées dans trois fois leur volume d'eau (où vous aurez ajouté les feuilles de laurier et le thym), pendant vingt à trente minutes. Les égoutter et les réserver.

    Éplucher et émincer les oignons. Couper les poissons en petits dés. Dans un saladier, mélanger oignons, poissons et lentilles.

    Préparer la sauce en mêlant la sauce gravlax (ou moutarde douce), le jus de citron vert et l'huile d'olive. Verser sur les lentilles.

    Bien imprégner la salade de sa sauce et laisser reposer au moins une demi-journée.

    Au moment de servir, ajouter des tomates cerise coupées et saler et poivrer éventuellement.

    salade lentilles poissons fumés.jpg

    Remarques :

    • J'ai utilisé des lentilles bio.
    • Plus cette salade "attend", meilleure elle est !
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  • Le "medianoche américain" (G.LEROY)

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    Tous les Goncourt ne me plaisent pas. C'est même plutôt un euphémisme car rares sont ceux qui me séduisent. Était-ce le sujet (Zelda Fitzgerald) ? la quatrième de couverture ? je me suis laissé séduire par celui-ci :

    Alabama Song.jpg

    "Alabama, 1918. Quand Zelda, " Belle du Sud ", rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du Tout - New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister... Mêlant éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand " roman américain "."

    Quel titre merveilleusement choisi ! Car effectivement, ce roman est un chant, une mélodie envoûtante, une mélopée désespérée. C'est l'histoire d'une femme excessive en tout et qui s'est brûlée les ailes. C'est aussi l'histoire de la compagne d'un artiste qui l'a vampirisée et l'a laissé exsangue. C'est enfin le drame d'une artiste qui n'est pas parvenue à faire entendre sa voix.

    Gilles LEROY a remarquablement rendu tout cela, jouant avec le rythme des mots de manière hors-pair, nous rendant cette Zelda si volatile et si proche, si insouciante et si tragique. Alternant les moments du récit, de la petite ville de sa jeunesse à l'asile où elle périt brûlée vive, la narration avance par vagues successives, toujours plus fort, toujours plus loin, tentant de cerner au mieux ce personnage à la fois étrange et énigmatique, si sincère et si déroutant. En témoigne l'extrait suivant :

    "Médianoche américain"

    Je n'ai jamais été une maîtresse de maison ni une femme au foyer. Je laisse ça aux bonnes femmes. Je n'ai jamais su organiser un dîner, encore moins cuire un oeuf. La vaisselle, la lessive, nada. En fait, il n'y avait rien à tenir, ni maison, ni ménage, ni buanderie car nous ne possédons rien. On déménage tout le temps d'hôtels en meublés. Ne rien posséder nous ruine. L'idée d'acheter une paire de draps ne nous a pas effleurés, par exemple. Quant à broder une paire de draps ou rien qu'un mouchoir, comme font les bonnes femmes, vous imaginez, professeur. J'aimais cette vie, ce tourbillon. Scott disait ça à ses amis : "J'ai épousé une tornade." Vous ne pouvez pas savoir, professeur, la violence des orages en Alabama. Je suis comme le ciel de mon pays. Je change en une minute. L'ironie du sort est de finir clouée dans une chambre d'hôtel, réduite à n'être plus qu'une femme-tronc, une tête qui sort de la camisole.

    Je n'ai jamais, je dis bien jamais, préparé à manger à ma fille.

    Je n'ai jamais su donner un ordre cohérent à un domestique, une nounou, une cuisinière.

    De toute façon, je n'ai jamais aimé manger. Longtemps, je me suis nourrie à minuit d'une salade d'épinards et de champagne. A Paris, certaines ont essayé de m'imiter, le "médianoche américain", elles appelaient ça. Elles tombaient dans les pommes au bout de deux jours.

    Mon corps extrême n'a besoin d'aucun combustible.

    L'anorexie ? Quoi encore ? Entre l'asthme et l'eczéma, vous ne trouvez pas qu'on m'a affublée d'assez de tares comme ça sans aller en chercher une nouvelle ? Oui, j'ai perdu huit kilos, parce que je danse cinq heures par jours et qu'après je suis si fatiguée que je ne peux rien avaler de solide. [...] L'alcool ? Quoi l'alcool ? Je sais que je suis arrivée saoûle, parce que sans ce litre de vin je n'aurais pas eu le courage ou l'indécence de monter dans le taxi. Ne vous inquiétez pas pour l'alcool. Quand j'aurai repris ma danse, il n'en sera plus question. [...]

    Lui, l'aviateur, il me faisait manger. Avec trois fois rien, deux pommes de pin, trois sarments de vigne, il faisait un feu sur la plage et nous mangions les poissons pêchés du matin, les tomates gorgées de soleil et de sucre, et des pêches, des abricots. Avec les fleurs de courgette il faisait des beignets délicats et légers comme l'air - la cuisine de mon enfance, si grasse, si grossière, était une insulte au goût et au corps.

    L'aviateur, un jour qu'il faisait la vaisselle dans notre bungalow, il s'est tourné vers moi avec un large sourire et ses yeux pétillaient : "Ôte-moi d'un doute. Tu es bien une femme, n'est-ce pas ?"

    Gilles LEROY, Alabama Song, 2007.

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  • Fondant au chocolat et graines de lavande

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    Il y a quelques temps de cela, on m'a proposé de découvrir quelques produits Eric Bur. J'ai choisi, entre autres, les graines de lavande. Et puis... j'ai réfléchi. Pour chercher avec quoi j'allais bien pouvoir utiliser ces petites graines bleues. Et j'ai finalement opté pour un moelleux au chocolat et sa crème anglaise, extra-léger. Parce que je n'avais pas assez d'oeufs pour faire les deux et que j'ai dû rationner ! Voici donc le :

    FONDANT AU CHOCOLAT ET GRAINES DE LAVANDE

    Pour 8, il faut :

    • 200 g de chocolat
    • 4 oeufs
    • 120 g de sucre + 4 cuillères à soupe pour la crème anglaise
    • 80 g de farine
    • 80 g de beurre demi-sel + 10 pour le moule
    • un demi-litre de lait entier
    • un bâton de vanille
    • des graines de lavande pour la décoration

    Beurrer un moule à manqué et le déposer au réfrigérateur.

    Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille incisée et grattée (les graines auront été mises dans le lait) et les 4 cuillères à soupe de sucre.

    Casser deux oeufs et séparer le blanc des jaunes. Verser sur les jaunes un petit peu de lait en remuant sans cesse puis, hors du feu, verser ce mélange dans la casserole de lait où vous aurez ôté la gousse de vanille.

    Cuire à feu moyen jusqu'à ce que la crème nappe la cuillère. Réserver.

    Préchauffer le four à 180°.

    Faire fondre le chocolat avec une cuillère à soupe d'eau. Ajouter le beurre et mélanger pour obtenir un mélange lisse.

    Casser les deux derniers oeufs et les battre avec le sucre. Ajouter ensuite la farine, puis le chocolat fondu et mélanger le tout intimement.

    Battre les blancs avec une pincée de sel et incorporer ces derniers à la pâte délicatement.

    Verser dans le moule froid et cuire cinq minutes à 180°, puis baisser à 160° et poursuivre la cuisson pendant un quart d'heure.

    Laisser tièdir avant de démouler et servir nappé de crème anglaise, avec des petites graines de lavande en décoration.

    fondant chocolat graines de lavande.jpg

    Remarques :

    • Les trois parfums - chocolat, vanille et lavande - se marient très délicatement entre eux, c'est un bonheur.
    • Attention à surveiller la cuisson du fondant : trop cuit, il devient friable et terreux, c'est une catastrophe !
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  • De l'art du fromage de chèvre (M. LETHIELLEUX)

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    C'est un joli livre frais et tonique comme sa couverture :

    Dis oui, Ninon.jpg

    " Dans ma classe, une immense dame maigre et très laide avec des cheveux courts et des gros sourcils m'a demandé de recopier le mot écrit au tableau. J'ai essayé d'imiter les traits droits comme du blé un jour sans vent, c'était très difficile, mes doigts glissaient sur la mine colorée. La dame s'est approchée et elle a dit : Mon Dieu ! J'ai dit que j'étais pas Dieu mais que si elle voulait m'appeler comme ça, pourquoi pas. Elle a répété : - Mon Dieu... Tu ne sais même pas écrire " maman " ? - Non, ça sert à rien que je l'écris puisque je dis jamais maman. - Tu... tu ne dis jamais maman ! - Non, je l'appelle Zélie parce que c'est trop mignon et en plus c'est personnel et assumé pour de vrai. La dame m'a dit de ne pas parler sur ce ton, j'ai répondu que je ne mangeais pas de poisson parce que sinon, on allait vider la mer. " Du haut de ses neuf ans, Ninon observe le monde. Un monde où les adultes ne s'aiment plus, où les mots n'ont pas de sens, où les mensonges sont rancuniers... Parce qu'elle ne le comprend pas, Ninon décide de s'en détourner et de vivre avec son père qui n'a plus rien. Rien, sauf elle. Ensemble, ils refont leur monde, construisent une maison à partir de rien, traient les chèvres, vendent sur les marchés, oublient l'école et les bonnes manières, sans se soucier des bien-pensants, ni de madame Kaffe, l'assistante sociale. Dis oui, Ninon est une histoire d'amour. Celle d'une petite fille pour son père et celle d'un homme pour la liberté."

    Pourtant, la vie n'est pas très rose pour Ninon et sa soeur Agathe. Des parents qui se séparent, un père écolo pur et dur qui ne veut rien céder à ses principes (pas d'électricité, ni d'eau chaude, les chèvres dans la maison), une mère qui qui n'apprécie pas de voir revenir sa fille avec la teigne (les mêmes plaques que le chat), les services sociaux, une petite fille asociale, nous sommes loin du conte de fées. Et le filtre de narration à travers la bouche de Ninon ne rend que plus poignant certains moments. C'est l'histoire de la vie d'une petite fille qui voudrait qu'on l'aime, même si elle dit ressembler à une guenon, qui veut devenir musicienne même si on lui dit qu'elle chante faux, qui connaît des moments de bonheur intense avec la nature mais qui se révèle souvent inadaptée à la vie tout court. Princesse en dedans, souillon dehors. Une drôle de cendrillon. Mais qui maîtrise la technique du fromage de chèvre...

    DE L'ART DU FROMAGE DE CHEVRE

    Fred a installé le coin cuisine : une grande bassine pour laver la vaisselle, une gazinière en équilibre sur des parpaings, deux bidons d'eau et le garde-manger. Dans le prolongement, on a installé la fromagerie, c'est là que je l'aide à mouler. Je suis une très bonne fromagère, j'ai compris l'art de la louche bien mieux queZélie ou tous les adultes que je connais. Je ne connais pas le dosage dela présure pour rendre le lait tout dur, alors je ne prépare pas le caillé. Moi, je moule, je retourne, je sale, j'empaquette, je vends, je fais plein de trucs nécessaires pour s'en sortir.

    J'adore mouler. Délicatement, j'enfonce ma louche en métal dans le caillé, je commence par les côtés de la bassine et je reviens vers le centre, c'est comme ça qu'on évite de faire de la soupe. parce que si on fait de la soupe on perd au moins trois fromages dans uen bassine car le caillé se fait la malle parles trous des faisselles. Les faisselles, je les remplis avec ma louche, toutes autant les unes que les autres et surtout avec un caillé toujours pareil. Par exemple, si par malheur d'inconvenance j'ai fait de la soupe, alors il faut que je mette autant de soupe dans toutes les faisselles parce que, s'il y a du beau caillé dans une et de la soupe dans l'autre, ça fait un fromage rikiki que personne veut acheter ou un trop gros qu'on perd de l'argent dessus.

    C'est Fred qui m'a appris tout ça sans me l'apprendre, j'ai juste regardé. Quand j'étais petite, je passais déjà tout mon temps dans la fromagerie pour boire le jus sérum qui coulait par le trou des faisselles. Nous, on est des artistes du caillé et on fait des fromages vraiment bons. Sur les marchés, les vieilles dames nous en achètent plein. En tout, ça fait au moins une caisse, sans exagérer. Le problème, c'est l'été, à cause des vers, là, il faut être vigilant et tous les enlever au couteau d'avant d'aller les vendre.

    Je retourne les moulés frais d'hier, c'est tout un art. Je les fais tomber sur la paume de ma main et shloff ! je les balance d'un coup dans la faisselle. le truc, c'est de ne pas enfoncer les doigts dedans et de surtout pas les faire tomber de travers sinon ça fait fromage d'amateur, ce qui n'est pas notre cas.

    Maud LETHIELLEUX, Dis oui, Ninon, 2009.

    Retrouvez Maud LETHIELLEUX sur son blog ici.

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  • Mille-feuille de camembert

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    L'idée m'est venue sur le blog de Choupette, Péché de gourmandise, une mine de bonnes idées. Elle suggérait, ce que je vérifie régulièrement, que le traditionnel plateau de fromages de fin de repas était souvent le laissé-pour-compte : on n'avait plus faim et/ou on se réservait pour le dessert. Assertion que je ne peux que confirmer.

    Quand de surcroît, on a un époux qui ne mange pas du tout de fromage, c'est carrément dramatique ! Et au bout de trois jours à manger seule ledit plateau, il vous sort par les yeux ! d'où cette idée lumineuse : ne proposer qu'un seul fromage, mais en habits de fête. C'est ainsi que je lui ai piqué sa recette de mille-feuille de camembert, me contentant de la modifier en fonction de mon placard : plus de calvados, mais du pommeau. Voici donc le :

    MILLE-FEUILLE DE CAMEMBERT

    Pour 6, il faut :

    • un camembert pas trop fait
    • une pomme plutôt acide
    • 40 g de noix et noisettes
    • 5 cl de pommeau
    • 2 cuillères à soupe de beurre demi-sel

    Laver, peler et couper la pomme en lamelles.

    Faire dorer ces lamelles dans une poêle avec une cuillère à soupe de beurre.

    Hors du feu les inonder de Pommeau (qui ne flambe pas, contrairement au Calvados de la recette initiale...).

    Couper le camembert en trois disques. Couvrir chaque disque de lamelles de pomme, puis badigeonner le camembert du beurre restant fondu.

    Mixer les noix et les amandes et en enrober le camembert, comme vous pouvez.

    Conserver au frais et servir à température ambiante.

    mille-feuille de camembert.jpg

    Remarques :

    • Je me suis prise à l'imaginer le lendemain fondu sur une tartine...
    • Pour des photos présentables, allez sur le blog de Choupette, moi je n'ai eu le temps de prendre ma photo qu'après que le service eut commencé...
    • L'orthographe de "mille-feuille" m'a beaucoup interrogée mais le LAROUSSE est formel : ce n'est pas parce qu'il y en a mille qu'il faut mettre un S à feuille...
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  • Pain feuilleté aux épinards

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    Ça a commencé comme une discussion à bâtons rompus autour du panier de légumes : "Cette fois-ci, il n'y avait pas grand-chose en épinard ! Une fois cuits, à peine deux cuillères à soupe..." Ce à quoi ma voisine m'a répliqué qu'elle, elle avait choisi d'en faire une recette familiale, venue du fin fond de sa Sicile. Elle a prononcé un nom que je serais bien incapable de reproduire ici avant de m'expliquer le concept : pâte à pain pétrie avec de l'huile d'olive, épinard, jambon, fromage.

    Moi, vous me connaissez... Il n'en fallait pas plus pour me faire gamberger jusqu'à la prochaine livraison - congrue - d'épinards. Sauf que... je me suis décidée vers dix-huit heures et que c'était un peu court pour faire ma pâte à pain. Je suis donc allée dénicher une pâte feuilletée au fond du congélateur et c'est ainsi que j'ai proposée cette entrée-plat complet du soir qui a fait un tabac ! Voici donc le :

    PAIN FEUILLETE AUX EPINARDS

    Pour 4, il faut :

    • un rouleau de pâte feuilletée
    • environ 400 g d'épinard
    • 2 tranches de jambon
    • 100 g de fromage rapé
    • un oeuf
    • huile d'olive
    • sel et poivre

    Équeuter et laver rapidement les épinards. Les essuyer avant de les faire revenir quelques minutes à peine dans une sauteuse avecun peu d'huile d'olive.

    Hacher le jambon.

    Préchauffer le four à 170°.

    Étaler la pâte feuilletée et déposer le fromage rapé, les épinards et le jambon.

    Rouler délicatement la pâte de façon à former un rouleau pas trop serré.

    Badigeonner la surface d'oeuf battu et enfourner pour une petite demi-heure - ou moins. Servir sans attendre.

    Pain feuilleté épinard.jpg

    Remarques :

    • L'avantage de cette recette, c'est qu'elle se prête à de multiples déclinaisons : je l'imagine déjà avec de la mozzarelle ou du jambon cru...
    • Promis, dès que je teste la version pâte à pain, je vous en parle !
    • Merci Angelina !
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  • Pizza et Cellier des Dauphins 2004 : vive Lyon ! (Chicago tribune)

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    D'accord, d'accord, c'est un peu facile de taper sur les Américains ignares en matière de nourriture et qui plus est de gastronomie ! Mais en même temps, lorsque j'ai vu le dossier de COURRIER INTERNATIONAL du 26 Mars 2009 : "LYON vu par la presse étrangère", la Lyonnaise que je suis a été saisie de curiosité. Et cette curiosité n'a pas été déçue...

    Je vous livre ainsi un extrait de la première visite de Robert CROSS, correspondant du Chicago Tribune, dans la capitale des Gaules :

    Rue Mercière, une ruelle de Lyon réputée pour ses restaurants, les serveurs mettent les chaises sur les tables et balaient les miettes. En bref, je débarque dans ce paradis de la gastronomie trop tard pour dîner. Affamé et désespéré, je me dirige vers une pizzeria. Au premier abord, l'endroit - bien qu'immanquablement français - me rappelle le Nighthawk, la cafète glauque peinte par Edward HOPPER. Un type grassouillet est assis derrière un comptoir étroit et semble faire éternellement durer son expresso. Deux autres hommes, beaucoup plus jeunes, fourragent dans le four à pizza. L'éclairage est cru, et une énorme radio diffuse du rock'n'roll. D'ordinaire, je parle un peu français.Mais, ce soir-là, la fatigue a fini par noyer une grande partie de mon vocabulaire.

    "Parlez-vous anglais ?

    - Un peu."

    Quelques sourires et quelques gestes, et c'est parti.

    Je parviens à faire savoir que je désire une calzone et une bouteille de Cellier des Dauphins 2004. [...]

    Peut-être mes premières heures à Lyon commençaient-elles plutôt mal d'un point de vue gastronomique, mais elles m'ont semblé aussi satisfaisantes que si l'on m'avait servi un plat de raviolis d'escargots : j'avais obtenu un plat chaud, un vin correct [...]. Lyon n'aurait pu me souhaiter la bienvenue et un bon appétit de meilleure façon.

    R. CROSS, du Chicago Tribune.

    Ces Américains, j'adore ! Venir à Lyon et se régaler d'un Cellier des Dauphins, mais attention, pas n'importe quelle année : 2004...

    Et pour info, la rue Mercière, "ruelle" de Lyon, c'est ça :

    rue-merciere.jpg

    Image Visitelyon.fr

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  • Science-fiction ?

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    Et dire qu'on pensait que c'était de la science-fiction...

    Là, je suis d'accord : "on est foutu, on mange trop" !

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  • Pour poursuivre dans la cuisine japonaise...

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    Plaisir des yeux...

    ... même si je ne pense pas qu'avec une telle cuisine, on soit "foutu, on mange trop" !

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