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Je pars pour quelques jours et vous souhaite de très joyeuses fêtes de fin d'année.
Découvrez Étienne Daho!
A bientôt en 2009...
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Je pars pour quelques jours et vous souhaite de très joyeuses fêtes de fin d'année.
A bientôt en 2009...
Il y a des recettes, comme ça, qui vous inspirent dès que vous les voyez. Celle-ci appartient à cette catégorie : festive, rapide, délicieuse, elle était faite pour mon réveillon de Noël ! Trouvée dans la Lettre PICARD du mois de décembre, elle peut se faire avec tous les produits de la marque, mais également avec les mêmes produits, en frais. Voici donc le :
BOUILLON TIEDE DE FOIE GRAS ET LANGOUSTINES
Pour 4, il faut :
Dans un demi-litre d'eau bouillante, plonger les langoustines surgelées. Attendre la reprise du boût et couper le feu. Couvrir et laisser refroidir.
Dans une sauteuse, faire suer l'échalote coupée en petits dés avec l'huile d'olive pendant cinq minutes avant d'ajouter la julienne de légumes. Là encore, laisser cuire cinq minutes et remuant très souvent.
Verser sur cette préparation le bouillon de cuisson des langoustines, en réservant ces dernières. Faire cuire cinq minutes après reprise de l'ébullition à feu très doux. Saler et poivrer.
Décortiquer les langoustines et les ajouter au bouillon de légumes.
Fariner les éclats de foie gras et les faire dorer sans graisse, 30 secondes à feu chaud, puis deux minutes à feu doux en remuant sans cesse.
Servir les assiettes en déposant en dernier lieu le foie gras.
Remarques :
L'idée m'est venue l'autre jour en regardant La Cuisine de Fred sur Canal. Il proposait une entrée composée de yakitoris de coquilles Saint Jacques en brochettes. Comme il l'expliquait, et je le rejoins tout à fait sur ce point, la sauce yakitori, une fois qu'on a compris le truc, on peut l'utiliser pour tout, ou presque.
Alors comme il y avait de jolies coquilles chez le poissonnier ce matin, évidemment, me direz-vous, c'est la saison, et comme je cherchais quelque chose qui ne soit pas trop "lourd" avant d'attaquer le marathon des fêtes, j'ai adapté la chose à ma sauce, c'est le cas de le dire... Voici donc :
LES COQUILLES SAINT JACQUES LAQUEES
Pour 4, il faut :
Dans un plat, mélanger d'agave, la sauce à l'huître et le shoyu. Ajouter la gousse d'ail émincée et le gingembre.
Couper en deux les Saint Jacques dans le sens de l'épaisseur et les rayer légèrement en carré, afin, selon Fred, de permettre à la marinade de bien imprégner les Saint Jacques.
Plonger les Saint Jacques dans la marinade et bien mélanger. Laisser mariner une demi-heure.
Chauffer une poêle à feu vif et y faire revenir les Saint Jacques en les retournant souvent et en les arrosant de la marinade restante pendant un peu moins de cinq minutes.
Servir très vite - avec un riz blanc, c'est parfait !
Remarques :
Et... JOYEUX NOËL !
J'ai souvent dit qu'autour de moi, tout le monde cuisinait. Voici donc ce que m'a apporté ma copine Anne (dont vous connaissez déjà le curry) hier. Ca tombait bien : pas trop le temps de cuisiner mais beaucoup de préparatifs en cours... Ils sont fabuleux, tout doux, tout fondants, avec un petit goût d'amande à tomber ! Voici donc les :
COOKIES SPRITZ
Pour la recette, elle l'a trouvée ici, où il y a aussi une magnifique maison de Dame Tartine, une cookies factory et plein d'autres choses qui font rêver !
Parce que ce texte m'a paru de circonstance... Voici donc :
DINDE ET CONJUGAISON
Quand, à l’horizon du cours de français, se lève pour la première fois, nuage lourd de menaces, le participe passé conjugué avec l’auxiliaire « avoir », l’enfant comprend que ses belles années sont à jamais enfuies et que sa vie sera désormais un combat féroce et déloyal des éléments acharnés à sa perte.
L’apparition, dans une phrase que l’on croyait innocente, du perfide participe passé déclenche, chez l’adulte le plus coriace, une épouvante que le fil des ans n’atténuera pas. Et, bien sûr, persuadé d'avance de son indignité et de l’inutilité du combat, l’infortuné qu’un implacable destin fit naître sur une terre francophone perd ses moyens et commet la faute. A tous les coups […]
Pourtant, s’il est une règle où l'on ne peut guère reprocher à la grammaire de pécher contre la logique et la clarté, c’est bien celle-là. […] Quoi de plus lumineux ? Prenons un exemple : « J’ai mangé la dinde. » Le complément d’objet direct « la dinde » est placé après le verbe. Quand nous lisons « j’ai mangé », jusque-là nous ne savons pas ce que ce type a mangé, ni même s’il a l’intention de nous faire part de ce qu’il a mangé.Il a mangé, un point c’est tout ! La phrase pourrait s’arrêter là. Donc, nous n’accordons pas « mangé », et avec quoi diable l’accorderions-nous ? Mais voilà ensuite qu’il précise « la dinde ». Il a, ce faisant, introduit un complément d’objet direct. Il a mangé QUOI ? La dinde. Nous en sommes bien contents pour lui, mais ce renseignement arrive trop tard. Cette dinde, toute chargée de féminité qu'elle soit, ne peut plus influencer notre verbe « avoir mangé », qui demeure imperturbable. Notre gourmand eût-il dévoré tout un troupeau de dindes qu’il en irait de même : « mangé » resterait stoïquement le verbe « manger » conjugué au passé composé. Maintenant, si ce quidam écrit « La dinde ? Je l’ai mangée » ou « La dinde que j ’ai mangée », alors là, il commence par nous présenter cette sacrée dinde. Avant même d’apprendre ce qu’il a bien pu lui faire, à la dinde, nous savons qu’il s’agit d’une dinde. Nous ne pouvons pas nous dérober. Nous devons accorder, hé oui. « Mangée » est lié à la dinde (c’est-à-dire à « l » ou à « que », qui sont les représentants attitrés de la dinde) par-dessus le verbe, par un lien solide qui fait que « mangée » n’est plus seulement un élément du verbe « manger » conjugué au passé composé, mais également une espèce d’attribut de la dinde. Comme si nous disions « La dinde EST mangée ».
François CAVANNA, Mignonne, allons voir si la rose..., 1997.
Merci à Geneviève, qui m'a fait découvrir ce texte.
C'est drôle, il me semble déjà entendre les lazzis siffler à mes oreilles...
"Quoi, tu n'as pas publié de recette depuis hyper longtemps et tout ce que tu trouves à nous proposer, c'est ce pauvre riz ?"
Oui, mais d'abord, ce pauvre riz, comme vous dites, est absolument délicieux. Ensuite il est pratique à réaliser en ces temps occupés à courir de tous les côtés pour compléter les listes de cadeaux de chacun - et je ne parle pas des ruptures de stock ! Enfin, il fera une excellente recette d'après-fête, car on peut y réutiliser les restes du festin ! Voici donc le :
RIZ CHARCUTIER SANS FACON
Pour 4, il faut :
Faire chauffer de l'eau légèrement salée.
Peler et émincer les oignons. Faire chauffer l'huile d'olive et y faire revenir les oignons le temps qu'ils deviennent transparents.
Ajouter les saucisses diverses coupées en petits morceaux. Là encore, faire revenir un petit moment.
Verser enfin le riz et l'enrober de tous les ingrédients avant d'émietter la tablette de bouillon.
Recouvrir le tout d'eau bouillante jusqu'à un centimètre au dessus et laisser cuire très doucement à petits bouillons.
Servir sans attendre.
Remarques :
Connaissez-vous les widgets ?
Les widgets, ce sont ces adorables petits gadgets dont on se plaît à truffer son ordinateur, une petite application gratuite qui, installée sur votre bureau ou téléchargée via votre plateforme habituelle (Facebook, Netvibes, I Google..) vous permet d'avoir plein d'informations toujours utiles à connaître. Ainsi moi, j'ai installé sur ce blog le widget écolo, qui donne un truc écolo par jour.
C'est un peu comme le téléphone portable : on s'en passait très bien avant, mais qu'est-ce que c'est pratique quand on en a un.
Eh bien dans la série Widget, j'en ai découvert un qui peut nous être vraiment utile : Croquons la Vie. Qu'est-ce donc, me direz-vous ? C'est Nestlé qui a eu l'idée de mettre à disposition de tous ceux et celles qui sont à l'affût d'inspiration pour leur cuisine quotidienne un Widget qui leur permet d’avoir accès à une recette de cuisine chaque jour.
On peut obtenir également des vidéos qui expliquent étape par étape la réalisation de recette (ainsi, sur ma photo, c'est celle du risotto crémeux au poulet et poireaux) ou encore des bons de réduction sur différentes marques comme Nestlé Dessert, Maggi, ce qui est toujours bon à prendre en période de crise, ma bonne dame...
Ce petit widget de rien du tout, c'est une mine d'idées à un clic de souris. Finies les interrogations du genre : "Je fais quoi ce soir ?", les gémissements : "J'ai pas d'idéeeees !", ou encore les remarques perfides du genre "Encore ça ?", les bons plans cuisine, c'est par ici : http://www.croquonslavie.fr/Inscription/Rss.
Article sponsorisé
Attention, mesdames et messieurs, je vous livre aujourd'hui un véritable secret de famille. Un livre-culte. Capable de réunir en cercle autour de vous les enfants... mettons de deux à dix ans (et je ne parle pas des adultes...)... capable de réunir les enfants, disais-je, et de les entendre déclamer en choeur :
Elle était laide, elle ne sentait pas bon,
elle avait du poil au menton.
Cornebidouille était son nom !
Eh oui, Cornebidouille est son nom et avec cet album écrit par Pierre BERTRAND et illustré par Magali BONNIOL, vous vivrez de purs moments de bonheur.
"Quand il était petit, Pierre ne voulait pas manger sa soupe. "Tu sais ce qui arrive aux petits garçons qui ne veulent pas manger leur soupe ? " lui disait son père, "Eh bien, à minuit, la sorcière Cornebidouille vient les voir dans leur chambre, et elle leur fait tellement peur que le lendemain, non seulement ils mangent leur soupe, mais ils avalent la soupière avec."
Pierre s’en fichait. Il ne croyait pas aux sorcières. Mais il faut admettre que son père avait raison sur un point: une nuit, à minuit, dans la chambre de Pierre, la porte de l’armoire s’entrouvrit avec un grincement terrible et Cornebidouille fit son apparition.
Allait-elle parvenir à faire peur à Pierre ? Ca, c’était beaucoup moins sûr..."
C'est donc l'histoire d'un petit garçon qui ne se laisse pas impressionner par les grands et qui, sous ses dehors espiègles, révèle une vraie force de caractère. Les enfants adorent, qu'ils soient fille ou garçon, les grands aussi, et... je suis sûre que vous hésiterez deux fois quand au prochain repas vous vous entendrez dire : "Allez, tu finis ta soupe sinon..."
"Pierre, mange ta soupe !"
"Nan, j'veux pas " (et là, imaginez les enfants en choeur qui reprennent les paroles de Pierre) [...]
"Et tu sais ce qui arrive aux petits garçons qui ne veulent pas manger leur soupe ?"
"Nan, j'sais pas !"
"Eh bien, à minuit, la sorcière Cornebidouille vient les voir dans leur chambre et elle leur fait tellement peur que le lendemain, non seulement ils mangent leur soupe, mais ils avalent la soupière avec."
"M'en fiche, j'y crois pas aux sorcières !"
P. BERTRAND - M. BONNIOL, Cornebidouille, 2003.
Maintenant, si vous voulez savoir ce qui est arrivé à Cornebidouille et qui des deux a gagné, il ne vous reste plus qu'à aller lire Cornebidouille...
Il y a des jours comme ça où vous commencez fatiguée. Un week end où vous n'avez pas arrêter de courir ici et là, un enfant qui tousse toute la nuit et que vous allez reborder toutes les deux heures, bref, vous êtes toute molle. L'impression d'être rouée de coups partout alors que vois sortez juste de votre lit. Et puis la course du matin, les petits-déjeuners, les réveils des uns et des autres, les préparatifs, le départ à l'école de l'une, le rendez-vous chez le médecin pour l'autre, les courses...
Vers midi, vous vient une envie irrépressible de ne penser qu'à vous. Ça tombait bien, le soleil s'était mis à briller derrière les vitres de la maison lorsque je suis rentrée. Là, j'ai d'abord fait couler un bain, avec plein de mousse. Depuis combien de temps n'avais-je pas pris de bain moussant sans : 1) voir la porte s'ouvrir toutes les deux minutes : "Qu'est-ce qu'est-ce que tu faiiiis ?" 2) voir la salle de bain envahie : "On peut te regarder ?" ou "Je peux venir ?"
Ensuite, j'ai préparé ces irrésistibles crèmes au chocolat qui ont cuit doucement au four pendant que je barbotais.
Lorsque je suis sortie de la salle de bain, l'odeur de chocolat embaumait la maison. J'ai mis un pot de côté, je suis allée me vernir les ongles des orteils le dos au soleil et j'ai dégusté ma petite crème le temps du séchage.
C'est fou comme j'étais plus zen pour affronter l'après-midi et les bougies du Huit-Décembre... Voici donc les :
PETITES CREMES AU CHOCOLAT
Pour 8 ramequins, il faut :
Préchauffer le four à 150° (th 5).
Porter à ébullition le soja.
Casser les oeufs et les battre avec le sucre jusqu'à ce que le mélange soit mousseux. Ajouter le cacao en poudre et mélanger.
Verser le liquide bouillant en remuant énergiquement.
Incorporer le chocolat cassé en carrés (ou en pépites, c'est plus rapide - mais plus cher) et remuer jusqu'à ce qu'il ait complètement fondu.
Verser la préparation dans des ramequins et enfourner au bain-marie pour une bonne vingtaine de minutes.
Déguster tiède ou froid.
Remarques :
On devrait toujours avoir des feuilles de brick dans son réfrigérateur. Parce que c'est l'assurance de boucler en un clin d'oeil de savoureuses petites choses. Ainsi vendredi soir, apéritif. L'idée était simple : outre les toasts de tapenade, picorer plein de petits trucs en les trempant dans du guacamole et de la suce aux herbes. Sauf que... au moment de préparer le plateau, impossible de trouver le guacamole ! Alors que faire ? improviser des feuilletés alors que la pâte est encore au congélateur ? Et que le plateau de fromage du week end dernier est encore dans le réfrigérateur ? Certes bien entamé, mais justement...
Et c'est parti pour des triangles fondants, à la mozzarelle artisanale, au reblochon et au Saint Félicien ! Voici donc les :
TRIANGLES FONDANTS
Pour une vingtaine de triangles, il faut :
Préchauffer le four à 180°.
Couper les feuilles de brick en deux et les badigeonner au fur et à mesure de beurre fondu.
Pour les triangles à la mozzarelle : saupoudrer la demi-feuille de brick de poudre de piment, plier la feuille en deux de manière à obtenir une bande de cinq centimètres environ. Placer l'équivalent d'une cuillère à café de fromage et rabattre le coin externe de manière à former un triangle. Plier ce triangle sur lui-même jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de feuille - cela paraît compliqué à écrire mais quand on a pigé le truc, c'est enfantin et hyper rapide !
Déposer les triangles au fur et à mesure de leur confection sur une plaque de cuisson.
Pour les triangles au reblochon : saupoudrer la demi-feuille de brick de poudre de curry, plier la feuille en deux de manière à obtenir une bande de cinq centimètres environ. Placer l'équivalent d'une cuillère à café de fromage et rabattre le coin externe de manière à former un triangle. Plier ce triangle sur lui-même et papati et patata...
Pour les triangles au Saint Félicien, se contenter du fromage, sans ajouter d'épices, donc... plier la feuille en deux de manière à obtenir une bande de cinq centimètres environ, etc. etc...
Enfourner pour une dizaine de minutes et servir sans attendre.
Remarques :