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Desserts

  • Luttons contre la dépression saisonnière... à coup de poire-chocolat !

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    C'est scientifiquement prouvé, dix à vingt pour cent de la population, souffre, à partir du mois de novembre, de dépression saisonnière. Moral dans les chaussettes, envie de trucider tous ceux qui croisent votre route, envie d'ailleurs de ne croiser personne et de rester en chaussettes doublées polaire enveloppée dans un plaid tout doux, tout ça, c'est... normal ! C'est la dépression saisonnière. Autrement dit TAS (trouble affectif saisonnier), une forme de dépression qui débute généralement en automne et disparaît au printemps, avec l’arrivée des beaux jours.

    Injustement, cela touche surtout les femmes (dans 75 % des cas)... Une histoire de dérèglement de notre système hormonal qui ne reçoit plus assez de lumière du jour. Du coup, plus de sérotonine (ou pas beaucoup), une hormone qui régule l’humeur, la satiété, le seuil de douleur, et a un rôle majeur dans le sommeil.

    Voilà, voilà.

    Pour autant, pas question de se laisser abattre. Personnellement, j'ai dégainé deux armes redoutables : l'osso bucco et l'apéro. Ce dernier permettant de croire que l'on est toujours en été. Et j'y ai ajouté la dessert de choc (subtil jeu de mot), le cocktail vertueux par excellence : la poire-chocolat-amandes !

    Pourquoi ces trois ingrédients ?

    Parce que la poire fournit de la vitamine C, des vitamines du groupe B, un peu de vitamine A et E, des minéraux, particulièrement du potassium. Elle calme la nervosité excessive, favorise les fonctions glandulaires internes, normalise la tension artérielle, dépure le sang et draine les reins, et elle est également utile dans la paresse intestinale, les maladies de la gorge et dans des affections comme la tuberculose, l'asthénie ou l'anémie.

    Parce que le chocolat est riche en "bonnes graisses" insaturées qui ne donnent pas de cholestérol, avec plein de polyphénols, de sels minéraux et d'oligo-éléments. Le chocolat, c'est tonique, euphorisant et antidépresseur, et sa théobromine stimule notre énergie et chasse la mélancolie... 

    Parce que les amandes contiennent du calcium et du potassium, du magnésium, du manganèse, du phosphore, du fer, du soufre, du zinc, du cuivre et des vitamines B, A et E, des nutriments qui stimulent notre système immunitaire, nous renforcent en période de convalescence, assurent l’équilibre de notre système nerveux... 

    Ce qui nous amène donc au dessert suivant, fait en cinq minutes chrono :

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    • 4 poires 
    • 2 cuillères à soupe de sucre
    • une demi-gousse de vanille
    • une étoile de badiane
    • entre 50 et 100g de chocolat
    • une poignée d'amandes

    Peler les poires et les couper en quartiers. 

    Faire bouillir 20 cl d'eau avec le sucre, la vanille et la badiane. Y plonger les poires pendant quelques minutes (environ 5 minutes). Laisser refroidir.

    Faire fondre le chocolat avec 3-4 cuillères à soupe de sirop de cuisson des poires.

    Torréfier les amandes à sec dans une poêle.

    Dans une verrine, disposer 3-4 quartiers de poires, arroser de chocolat et saupoudrer d'amandes.

    Déguster sans attendre.

    Retrouver la pêche.

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  • Le retour du gâteau aux pommes ou gâteau Marie-Louise

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    C'est le retour du gâteau aux pommes, un de mes fétiches. Celui-ci se décline à l'envie (pommes, poires ou les deux) et il offre surtout l'avantage de se faire de 2 manières : la version Thermomix, nette et sans bavure, ou la version classique. Je vous propose la classique, sachant que l'autre version consiste à tout mettre dans le bol et mélanger... Voici donc le : 

    GATEAU MARIE-LOUISE

    Pour 6-8, il faut :

    • 4 grosses pommes ou 5 plus petites
    • 100 g de farine
    • 20 g de levure
    • 3 oeufs
    • 40 g d'huile
    • 40 g de sucre en poudre
    • 50 g de lait
    • 60 g de beurre + pour le moule

    Beurrer un moule rond et faire préchauffer le four à 200°.

    Mélanger la farine, la levure, l'huile, le sucre, le lait et deux oeufs. Verser la pâte obtenue dans le moule.

    Peler et couper en tranches plus ou moins fines selon votre goût les pommes et en recouvrir la pâte.

    Saupoudrer abondamment de sucre.

    Mélanger le beurre et l'oeuf restant et verser sur les pommes.

    Enfourner pour une demi-heure, à 180°.

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    Remarque :

    Bon, en fait, c'est "Gâteau Marie-Christine", si vous feuilletez Envie de desserts, mais l'intention y est !

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  • Flan pâtissier

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    Il y a des classiques qui sont des valeurs sûres. Le flan aux oeufs est de ceux-là... Quand en plus, c'est ultra facile à réaliser, il n'y a pas de raison de se priver - ou d'ingurgiter un erzatz pâteux acheté en boutique. Voici donc le :

    FLAN PATISSIER

    Pour 6, il faut :

    • une pâte feuilletée toute prête
    • 6 jaunes d'oeuf
    • 50 g de farine
    • 250 g de sucre
    • une gousse de vanille
    • 150 ml de crème fraîche
    • 350 ml de lait (entier si possible)

    Porter à ébullition le lait et la crème avec la gousse de vanille fendue.

    Chemiser un moule avec la pâte feuilletée. Faire préchauffer le four à 210° (thermostat 7).

    Battre les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Incorporer la farine petit à petit.

    Verser le lait bouillant sur les oeufs et mélanger avant de remettre le tout dans la casserole et de laisser cuire jusqu'à ce que le mélange nappe la cuillère.

    Verser l'appareil dans le moule et enfourner pour une trentaine de minutes, à 180° (thermostat 6).

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    Remarques : 

    • A déguster froid ou tiède
    • Recette très pratique pour cuisiner plein d'oeufs en fin de droit !
    • Vous pouvez saupoudrer de canelle, à la manière des pasteis de nata, mais dans ce cas, faites-les plutôt en petits moules individuels.
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  • "Mardi Gras, ne t'en va pas, y'a des bugnes, y'a des bugnes..."

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    ... Mardi Gras, ne t'en va pas, y'a des bugnes, t'en auras pas.

    Comptine

    Bien sûr il faut accepter de sentir l'odeur de la friture pendant quelques heures dans la maison...

    Bien sûr il faut accepter de voir farine et sucre glace flotter dans la cuisine...

    Mais ensuite... quel bonheur de les déguster :

    Bugnes 2012.jpg

    La recette est toujours .

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  • Fraîcheur de fraises

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    L'idée était simple : faire un gâteau léger, rapide, facile, qui exalte le parfum des fraises nouvelles. Et le dernier numéro d'Avantages est arrivé à pic avec son idée de "tartare de fraises". J'ai un peu modifié les ingrédients, trafiqué les proportions histoire d'en faire un dessert pour dix et l'entremets qui en jette était né ! Voici donc la :

    FRAICHEUR DE FRAISES

    Pour 10 personnes, il faut :

    • un kilo de fraises
    • une barquette de 500 g de Danette® vanille
    • 10 cl de sirop d'agave
    • 8 feuilles de gélatine
    • 160 g de chocolat blanc

    Faire tremper les feuilles de gélatine dans l'eau froide.

    Laver, équeuter et couper en petits dés les fraises. Les répartir dans deux bols.

    Faire chauffer dans une casserole la moitié du sirop d'agave et 5 cl d'eau. Y dissoudre deux feuilles de gélatine et verser sur un des bols de fraises. Bien mélanger et recouvrir le fond d'un moule à manqué tapissé de film fraîcheur. Laisser prendre dix minutes au réfrigérateur.

    Faire fondre le chocolat avec deux cuillères à soupe de Danette® et dissoudre quatre feuilles de gélatine. Ajouter le reste de la Danette® et en recouvrir délicatement la couche de fraises. Laisser prendre une demi-heure au réfrigérateur.

    Faire chauffer le reste de sirop avec 5 cl d'eau, dissoudre les deux dernières feuilles de gélatine et verser sur le reste de fraises. Les déposer délicatement sur la couche de chocolat blanc-Danette®.

    Laisser reposer deux heures minimum au frais et démouler avant de servir.

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    Remarques :

    • Le sirop d’agave provient de grandes plantes ressemblant aux yuccas dont la sève sert aussi à fabriquer la tequila. Pour l’obtenir il faut d’abord couper les feuilles de l’agave lorsque la plante atteint entre 7-10 ans. Ensuite, les producteurs récoltent le cœur, appelé la pina, qui ressemble à un ananas géant. De là, ils extraient le jus, le filtrent et le chauffent à basse température pour transformer les glucides en sucres. (source guérir.org). On le trouve en magasin bio ; la neutralité de son goût permet de mettre en valeur le parfum des fraises.
    • Ce dessert peut se servir individuellemment si vous le montez dans des cercles de cuisine.
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  • Charlotte poires-chocolat

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    Les beaux jours reviennent et, avec eux, leur cohorte d'envie de fraîcheur. Oui mais... au fond de mon panier de fruits, ce sont encore les fruits d'hiver qui trônent : pommes et poires. Alors que faire, quand on a des envies de légèreté, qu'on sature un peu de tarte poire-amande, de tarte aux pommes et du moelleux itou ? Une charlotte ! De surcroît, elle pourra se reproduire d'autres fruits.
    Oui mais... il faut qu'elle soit gourmande, cette charlotte : ce sera donc une charlotte poire ET chocolat. Voici donc la :

    CHARLOTTE POIRES-CHOCOLAT

    Pour 10 personnes, il faut :

    • 5 poires
    • 75 cl d'eau
    • 150 g de sucre blond
    • une cuillère à soupe de vanille liquide
    • une cuillère à soupe d'alcool de poire
    • 4 oeufs
    • 200 g de chocolat noir
    • 3 feuilles de gélatine
    • 15 cl de crème
    • une quarantaine de biscuits à la cuillère
    • une pincée de sel

    Préparer d'abord le sirop en mélangeant l'eau, la vanille, le sucre et l'eau de vie. Porter à ébulltion.

    Éplucher les poires et les couper en deux, avant d'en retirer le trognon.

    A l'ébullition du sirop, pocher les poires et laisser cuire doucement pendant dix minutes. Egoutter et laisser refroidir poires et sirop.

    Faire fondre le chocolat avec un peu d'eau (deux minutes au micro-onde). Remuer pour obtenir une consistance lisse et laisser tiédir avant d'ajouter les jaunes.

    Faire tremper les feuilles de gélatine cinq minutes et les faire fondre dans la crème chauffée mais non bouillie. Incorporer au mélange chocolat-jaunes d'oeuf.

    Monter les blancs d'oeufs en neige avec la pincée de sel et les intégrer doucement à l'appareil chocolaté.

    Chemiser éventuellement votre moule de film transparent avant de monter la charlotte.

    Tremper les biscuits dans le sirop puis les disposer autour et au fond du plat. Verser la moitié de la crème puis déposer les poires coupées en lamelles (en garder un peu pour la décoration). Recouvrir du reste de crème et finir avec les biscuits trempés.

    Laisser reposer trois heures minimum, l'idéal étant une nuit. Démouler et décorer avec quelques lamelles de poires.

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    Remarques :

    • Manquant de biscuits, j'ai fait le dessus avec des biscuits de Reims, d'où la couleur...
    • Cette charlotte peut se faire la veille et attendre gentiment au réfrigérateur - très pratique lorsqu'on reçoit !
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  • Gâteau basque

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    Je ne suis jamais allée au pays basque. Mais ma belle-famille si, et c‘est chez eux que j’ai goûté mon premier gâteau basque. J’avoue avoir été assez séduite par ce mélange de crémeux et de légèrement croustillant et c’est ainsi que j’ai essayé d’en réaliser un.

    Première chose à savoir en ce qui concerne le gâteau basque : ce n’est pas facile ! Même si la recette vous apparaîtra bête à pleurer, et elle l’est, le résultat, c’est une pâte très difficile à manipuler. Donc à chemiser sans la déchirer. Donc à étaler finement. Tout cela, évidemment, pour anticiper les remarques à la vue de la photo : « mais… la pâte n’est pas un peu épaisse ? » Si, elle l’est !

    Deuxième chose : j’ai pris les proportions dans le magazine AVANTAGES de ce mois-ci et ma conclusion est la suivante : si la pâte est en quantité suffisante, la crème pâtissière aurait mérité d’être doublée. Donc acte pour la prochaine fois. Cela dit, voici donc le :

    GÂTEAU BASQUE

    Pour 6, il faut :

    • 200 g de farine
    • 125 g de beurre mou demi-sel
    • 160 g de sucre
    • un œuf et 5 jaunes d’œuf
    • 50 g de poudre d’amande
    • 25 g de fécule de maïs
    • un demi-sachet de levure
    • 25 cl de lait
    • une gousse de vanille
    • une cuillère à soupe de rhum

    Préparer la pâte en mélangeant dans un saladier le beurre et 100 g de sucre. Ajouter ensuite l’œuf entier et un jaune, puis la farine et la levure,  et la poudre d’amande. Lorsque la pâte forme une boule, l’envelopper dans un film plastique et la laisser au moins deux heures au frais.

    Préparer la crème en grattant les graines de la gousse de vanille pour les mettre dans le lait ; faire bouillir le tout.

    Battre trois jaunes d’œuf avec 60 g de sucre et la fécule. Verser le lait chaud sans cesser de fouetter puis remettre à cuire à feu doux jusqu’à ce que ça épaississe.

    Ajouter le rhum puis mélanger encore avant de laisser refroidir.

    Préchauffer le four à 190°. Sur un plan fariné, étaler les deux tiers de la pâte et chemiser un moule à tarte dont vous aurez recouvert le fond de papier sulfurisé.

    Verser la crème, puis étaler le reste de pâte pour former un couvercle que vous poserez sur la tarte. Souder les deux pâtes en les pinçant.

    Strier – délicatement – le dessus du gâteau puis le badigeonner avec le dernier jaune d’œuf.

    Enfourner, baisser le thermostat à 170° et laisser cuire trois-quarts d’heure.

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    Remarques :

    • Attention lorsque vous striez le gâteau, la pâte est très friable.
    • Remarque découlant de la précédente : elle est très délicate à étaler...
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  • Cake au citron - hommage à Agatha Christie

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    Il fut un temps, pas si lointain quand on y songe, où la littérature de jeunesse n'existait pas. J'entends par là qu'elle ne représentait pas ce qu'elle offre aujourd'hui, cette diversité, cette richesse, qui font que chacun, adulte comme enfant, peut prendre plaisir à partager ses lectures.

    Je ne renie pas - loin de là - mes classiques enfantins et sais ce que je dois à Fantômette, au Club des cinq et autre Alice, mais ce que je veux signifier, c'est que la littérature du passage, celle qui doucement vous fait aller de l'enfance à l'âge adulte, n'existait pas. Soit on lisait des "livres pour enfants", soit on passait à "La Littérature", avec plein de majuscules.

    Et c'était à la fois excitant et angoissant. Excitant car on attendait avec impatience le moment où l'on se saisirait d'un roman "de grand" et qu'on le dévorerait. Angoissant parce que ce n'était pas toujours facile, justement, à lire, ces romans de grands et que, tout heureux que l'on fût d'être passé dans la bibliothèque adulte, on y retrouvait pas toujours la jubilation éprouvée à lire des livres d'enfant...

    Sauf que... il y avait Agatha CHRISTIE. Je me souviens encore du premier livre de cet auteur que j'ai découvert. Sur une erreur de chiffre en fait. On m'avait conseillé les Dix Petits Nègres et ma mère est rentrée avec les Cinq Petits Cochons ! Ainsi ai-je fait la connaissance d'Hercule Poirot à travers une de ses aventures les moins représentatives puisqu'essentiellement déroulée en flash back. Qu'importe, le virus était contracté : je suis devenue addict d'Agatha CHRISTIE ! D'elle, j'ai tout lu : les romans plusieurs fois chacun, les nouvelles un peu moins souvent, l'autobiographie qui révélait quelqu'un de très drôle, bref, tout et dans tous les sens. Je lui dois même d'avoir appris l'anglais à travers ses romans : un chapitre en anglais, un chapitre en français, et toujours ou presque la même interrogation : mais il en manque, non ? Comme je fus rassurée de savoir quelques années plus tard que les traductions des années 30, 40 et 50 avaient souvent été massacrées...

    C'est pourquoi le livre d'Anne MARTINETTI et François RIVIERE m'a immédiatement séduite : replonger dans l'univers d'Agatha CHRISTIE à travers le vecteur de la gourmandise, quelle bonne idée ! Je n'avais pas oublié les rognons que dévorait Nigel dans L'Heure zéro et qui m'avaient grandement interpellée à quatorze ans (et qui sont absents du livre, d'ailleurs)... Ou les interrogations d'Elinor préparant le goûter dans Je ne suis pas coupable. Sans compter les délicieux tea times de Miss Marple.

    C'est d'ailleurs à elle que j'ai songé en préparant un des recettes du livre. Une recette de goûter, à la fois classique et originale. Voici donc le :

    CAKE AU CITRON

    Pour 8, il faut :

    • 200 g de farine
    • 150 g de beurre demi-sel
    • 100 g de sucre
    • 4 oeufs
    • 2 citrons non traités
    •  un sachet de levure

    Préchauffer votre four à 180°.

    Faire fondre le beurre dans le moule à cake.

    Battre ensemble les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

    Ajouter petit à petit la farine et la levure.

    Mélanger le tout et verser le beurre fondu.

    Laver les citrons et les presser. Puis récupérer la peau à couper en fins bâtonnets.

    Ébouillanter les bâtonnets pendant une minute.

    Ajouter à la pâte le jus des citrons et les bâtonnets blanchis et bien mélanger.

    Verser dans le moule et cuire quarante-cinq minutes.

    Démouler encore chaud et laisser refroidir.

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    Remarques :

    • Il se conserve facilement trois jours, bien enveloppe de film fraîcheur.
    • Vous pouvez l'accompagner de marmelade de citron...

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  • Bûche pistache-thé vert

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    Les lendemains de fête sont redoutables... C'est là qu'on se dit : "Zut, j'ai oublié de prendre en photo ma bûche !" Parce qu'évidemment, ce n'est pas hier, au moment du dessert qu'on sort l'appareil. Tout ça pour justifier de ma photo plutôt moche : c'est la bûche de la veille !

    Il n'empêche, elle était très bonne, plutôt inédite, et suffisamment légère pour finir un repas roboratif. Voici donc la :

    BÛCHE PISTACHE-THE VERT

    Pour 8-10, il faut :

    • 140g de farine
    • 200g de sucre
    • 40g de pâte de pistache
    • 6 oeufs
    • 100g de crème fraîche
    • 200g de chocolat blanc
    • 2 cuillères à café de thé matcha

    Préparer le biscuit roulé en préchauffant le four à 200°. Dans un saladier, battre les jeunes d'oeufs et le sucre. Incorporer la pâte de pistache.

    Battre les blancs en neige.

    Intégrer au mélange jaunes + sucre + pistache 70g de farine et la moitié des blancs en neige.

    Lorsque le tout est bien amalgamé, verser le reste de farine et de blancs d'oeuf.

    Recouvrir une plaque de cuisson d'une feuille de papier sulfurisé et verser la préparation en lissant bien pour qu'elle soit régulièrement répartie.

    Cuire pendant dix minutes à 180° (th 6).

    A la sortie du four, laisser tiédir avant de rouler le biscuit dans un torchon (en gardant la feuille de papier sulfurisé) et laisser refroidir.

    Préparer la ganache en faisant chauffer la crème. Y dissoudre la poudre de thé vert et faire fondre le chocolat. Laisser refroidir.

    Garnir le biscuit de la ganache froide et utiliser le reste en décoration. Servir à température ambiante.

    Bûche pistache thé vert.jpg

    Remarques :

    • Mais non, ce n'est pas une bûche aux épinards !
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  • Ma Cuisine rouge en vidéo avec ses petites crèmes au chocolat !

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    Parce que son fils est parti étudier loin de la maison et qu'il cherche comment se débrouiller pour cuisiner en cité U, avec peu d'ustensiles et deux plaques électriques, le papa a eu l'idée de créer une "chaîne" sur Youtube pour lui expliquer les basiques : vive la U- gastronomie !

    Conviée à participer l'aventure, j'ai proposé mon classique familiale, la valeur sûre, inratable et incontournable : mes petites crèmes au chocolat. Attention : j'ai dit "crème", et non flan, j'y tiens. Essayez, goûtez et vous verrez !

    PS : Les quantités ont été "adaptées" à l'ergonomie d'une cuisine étudiante...

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